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Coupe de France - Vincent Richetin, amateur à l'US Concarneau rêve de jouer au Stade de France

Loïc Tanzi

Publié 05/03/2015 à 08:23 GMT+1

Le milieu de terrain de Concarneau, Vincent Richetin, qui va affronter Guingamp, jeudi en quart de finale de la Coupe de France, fait partie des Irrésistibles Français, principale organisation de supporters de l’équipe de France. Il se retrouve à deux matches d’évoluer dans un stade où il se rend habituellement en tant que supporters.

Vincent Richetin (au milieu) joueur de l'US Concarneau lors de leur victoire face à Dijon en 16e de finale (1-0).

Crédit: AFP

Vous êtes en quart de finale, à deux matches du Stade de France. Pour vous, fervent supporter de l’équipe de France, l’éventualité de jouer une finale dans cette enceinte doit commencer à trotter dans la tête ?
Vincent Richetin : Forcément. Plus tu t’en approches, plus tu y penses, plus tu en rêves. Les Irrésistibles Français se sont, en plus, lancés le défi de venir au match si on est en finale et de me faire une banderole. J’espère que je pourrai voir ça. Une banderole à mon nom au Stade de France, ce serait quelque chose. Le président des IF a déjà tout prévu pour organiser ça.
A partir de quand ont-ils commencé à vous charrier sur cette éventualité ?
V.R : Ils ont commencé à me parler de ça quand on a éliminé Niort (1-0), en 32e de finale. On en rigolait plus qu’autre chose au début. Puis on a joué contre Dijon ensuite et le président de l’organisation est natif de là-bas. A ce moment-là, il me dit : ‘Ah ben c’est bête, on ne va pas pouvoir venir te supporter au Stade de France, tu vas te faire taper par Dijon’ (Rires). Finalement, on est toujours là (ndlr : Concarneau a battu Dijon 1-0), donc l’idée grandit…
Quand je rentre au Stade de France, je me dis que j’aimerais bien être à leur place
En tant qu’homme, que représente le Stade de France pour vous ?
V.R : Quand je rentre dans le stade, à chaque fois je me dis que j’aimerais bien être à leur place. A chaque fois que j’y suis allé, mes équipes ont toujours remporté leur match, que ce soit avec les Bleus ou en club. Du coup, je me dis que c’est un stade qui me porte chance.
Vous êtes, en plus, un amoureux de la Coupe de France. Vous avez notamment disputé quatre 16es de finale…
V.R : La Coupe de France me réussit plutôt bien, je suis allé jusqu’en 8e de finale mais là ça va être mon premier quart de finale. Mais je veux aller plus loin. J’ai toujours aimé cette compétition, c’est peut-être juste une question d’état d’esprit ou juste de la chance. Je suis un compétiteur, je commence un match pour le gagner, que ce soit en CFA ou en Coupe de France.
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Vincent Richetin lorsqu'il évoluait à Plabennec contre le LOSC de Lucas Digne en Coupe de Frnace

Crédit: Panoramic

Le Stade de France parait tellement proche, mais tellement loin également pour un club comme Concarneau. L’entraîneur, Nicolas Cloarec,  vous en a déjà parlé ?
V.R : Vous n’allez pas me croire mais il nous en a parlé dès le premier match. On jouait contre une première division de District (contre Vitré), juste à côté de chez nous et il nous avait dit : ‘vous allez me prendre pour un fou mais moi je veux qu’on aille au bout’. Au départ on prend ça avec le sourire, on dit ‘oui, oui’, mais finalement on se prend vite au jeu.
Est-ce que cette ambition ne vient pas de votre parcours de la saison dernière qui s’est arrêté en 16e contre Guingamp, justement, en prolongation ?
V.R : Inconsciemment, bien sûr.  Contre Guingamp, il va y avoir l’esprit de revanche aussi par rapport à la saison dernière mais l’EAG est une équipe prévenue. L’année dernière, on les a emmenés en prolongation donc ils savent ce que l’on vaut. C’est aussi ce qui peut être plus compliqué pour nous.  Maintenant c’est un quart de finale, s’ils ne sont pas à 100%, ça penchera en notre faveur.
Un match que vous avez failli bien manquer. Alors que vous étiez suspendu, la rencontre face à la réserve de Bordeaux ce week-end a failli être reportée. Vous avez eu peur ?
V.R : Oh oui ! J’ai eu très peur. Je n’ai pas arrêté de scruter la météo. Il fallait absolument que le match se joue sinon j’étais suspendu pour la Coupe de France. Mais tout le monde a tout fait pour jouer, même les Bordelais et je leur en suis reconnaissant. J’aurais eu du mal à accepter de ne pas jouer un quart de finale.
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