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Des combinaisons inspirées, des ratés insensés : le paradoxe Pastore en un match et deux vidéos

Martin Mosnier

Mis à jour 05/03/2015 à 16:07 GMT+1

En 90 minutes face à Monaco, Javier Pastore a donné du grain à moudre à ses détracteurs et à ses admirateurs. Un bien curieux paradoxe qu'il cultive au fil des matches.

Pastore (PSG) a manqué de réussite sur ses frappes face à Monaco

Crédit: AFP

Ils ne sont pas réconciliables et le match face à Monaco va un peu plus creuser le fossé qui sépare ceux qui vouent un culte immodéré à Javier Pastore aux férus de statistiques qui lui reprochent son manque de réalisme. L'Argentin cultive un paradoxe qui déchire Twitter.
  • Un exemple de débat sur Pastore
C'est un génial inspirateur du jeu parisien qu'il ne cesse d'illuminer mais, cette saison, il a inscrit moins de buts en Ligue 1 (2) que David Ngog ou Eric Bauthéac et délivré autant de passes décisives que Jonas Martin ou Diego Rigonato (4). Symbole du romantisme argentin où le beau geste a tout autant d'importance que le geste décisif, où l'émotion prend le pas sur la dictature du résultat, l'un des derniers meneurs de jeu filiformes agace autant qu'il régale. Exemple en images avec son match face à Monaco.

Trois combinaisons, trois actions de classe

Pastore est le maître du temps au PSG. Il donne l'allure. 8e minute : c'est lui qui lance, en une touche de balle, Matuidi au milieu de terrain pour l'une des offensives les plus dangereuses du PSG en première période. Même chose sur cette remise pour Lavezzi en fin de seconde période (78e). Il peut aussi conserver le ballon, ralentir la cadence pour décaler Digne dans un trou de souris (70e). Trois actions de classe qui témoignent de son influence retrouvée cette saison dans le jeu parisien. La preuve en images.

Huit occasions, sept tirs, un énorme raté

En 90 minutes face à l'ASM ce mercredi, Pastore s'est créé huit occasions dont trois très franches. A la clé, aucun but, aucune passe décisive.
S'il a mené à la baguette le PSG, il n'a pas directement influencé le scénario du match. Voilà la principale limite de l'Argentin qui explique en partie pourquoi Blanc l'a laissé sur le banc lors du 8e de finale aller de la Ligue des champions face à Chelsea (1-1). A l'image de son incroyable raté seul face à Stekelenburg (61e), Pastore manque de sang froid dans le dernier geste. Devant les micros, il a assumé : " C’est juste un problème de concentration selon moi ", a-t-il jugé. "A un moment, j’ai le but grand ouvert, si je suis bien concentré, je la mets."
Mercredi, sa maladresse n'a pas porté préjudice aux siens. Dimanche en revanche, sa balle piquée non cadrée à Louis II a coûté deux points à Paris (0-0). Pourtant, il fut sans doute le meilleur Parisien sur le terrain de l'ASM. C'est aussi pour cela qu'il est idolâtré. S'il faisait mouche à chaque match, l’Argentin n’aurait pas la même aura. Les machines font moins rêver que les romantiques.
  • Le débat qui résume tout
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Javier Pastore (PSG)

Crédit: AFP

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