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Coupe de France : OM, OL, Monaco, ces "gros" éliminés en Coupe de France par des petits poucets

Cyril Morin

Mis à jour 03/01/2016 à 11:02 GMT+1

COUPE DE FRANCE - Chaque saison, c’est presque la même histoire. Un club amateur encore en course en Coupe de France tire un club de Ligue 1 au tirage au sort. Mieux, parfois, il parvient à l’éliminer et devient le petit poucet de la compétition. Alors que les clubs de Ligue 1 débutent dans la compétition ce week-end, retour sur cette tradition respectée année après année.

Petit Poucet Coupe de France 2560x1440 ( via Magnard Jeunesse)

Crédit: Eurosport

Le 7 mai 2000, le FC Nantes remporte la Coupe de France contre le club de Calais, alors pensionnaire de CFA (2-1). Pour se hisser à ce stade de la compétition, les joueurs calaisiens avaient éliminés notamment Lille, Cannes, Strasbourg et Bordeaux. Le club amateur devient alors l’illustration parfaite du “petit poucet”, cette petite équipe amateur qui tient tête aux plus gros, le temps d’un match éliminatoire. Et chaque saison, un nouveau petit poucet apparaît en Coupe de France, généralement après avoir sorti un gros. Alors que se disputent les 32e de finale de la Coupe de France ce week-end, retour sur ces clubs de Ligue 1 sortis par ces petits.
Le Petit Poucet Coupe de France 800px (via Magnard Jeunesse)

Marseille, spécialiste du genre

S’il y a un club de Ligue 1 qui tombe souvent dans le piège, c’est bien l’Olympique de Marseille. Certes, le club olympien reste le plus titré de la compétition avec dix trophées. Mais son dernier succès remonte à 1989. Depuis, l’OM est devenu spécialiste de l’élimination par les petits. La saison passée, c’est Grenoble Foot (CFA) qui éliminait le club phocéen aux tirs au but (3-3, 5-4). En 2012, c’est Quevilly, club amateur de National, qui sortait le géant marseillais (3-2 a.p.) avant de perdre en finale contre l’Olympique Lyonnais (1-0). Enfin, en 2008, c’est évidemment la belle aventure de Carquefou (CFA 2) qui terrassait l’OM (1-0) avec une qualification pour les quarts de finale dans un stade La Beaujoire en folie.
Mais l’OM n’est pas le seul dans cette situation. Sur les cinq précédentes éditions, l’OL, Saint-Etienne ou Monaco en ont subi les frais, se faisant même sortir dès leur premier tour, en 32e de finale. Les bourreaux se nomment respectivement Epinal (3-3, 4-2 aux t.a.b.), Cannes (1-1, 4-3 aux t.a.b) ou Chambéry (1-1, 3-2 aux t.a.b).
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Coupe de France 2012/2013 Epinal Lyon

Crédit: AFP

Seul club à réussir à s’extirper des pièges : le Paris Saint-Germain. Depuis son élimination contre Rodez en 2008/2009, le club parisien est constamment parvenu à se sortir d’affaire contre des “petits”. Opposé à Wasquehal, leader de CFA, dimanche, les joueurs parisiens devront encore valider cette thèse.

Une édition 2015 propice ?

Le Paris Saint-Germain ne sera pas le seul club à devoir se méfier. Cette édition 2015/2016 présente de nombreux matchs pièges pour les clubs de Ligue 1, dont c’est le premier match officiel après la trêve de fin d’année. Cette année encore, les gros devront donc se méfier de ces 32e de finale de Coupe de France.
  • Raon l’Étape (CFA) – AS Saint-Etienne
  • Limoges Foot 87 (CFA) – Olympique Lyonnais
  • Fréjus (National) – Bordeaux
  • Wasquehal (CFA) – Paris Saint-Germain
  • Épernay (CFA 2) – Montpellier
  • Monaco – Saint-Jean Beaulieu (CFA)
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