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Coupe de France - PSG-TFC (2-1) : Déjà dans le collimateur de Blanc, Cavani n'a pas arrangé son cas

Nicolas Couet

Mis à jour 20/01/2016 à 18:39 GMT+1

COUPE DE FRANCE - Pas épargné par Laurent Blanc lundi, Edinson Cavani a rendu une nouvelle coupe insipide ce mardi lors de la victoire du PSG face à Toulouse (2-1). L'Uruguayen a encore manqué l'occasion de saisir sa chance en pointe, le poste où il veut s'installer.

La frustration d'Edinson Cavani face à Toulouse

Crédit: Panoramic

Laurent Blanc l'avait juré lundi : il n'est pas là pour mettre Edinson Cavani à l'aise. Au lendemain de sa sortie remarquée, l'entraîneur parisien a pourtant titularisé l'Uruguayen seul en pointe, mardi face à Toulouse (2-1) en 16e de finale de la Coupe de France. Et l'ancien Napolitain n'a pas franchement répondu aux attentes à un poste où il souhaite pourtant s'installer depuis son arrivée au club en 2013. Dans un match rendu difficile par l'ouverture du score toulousaine et un bloc défensif très bas, Cavani a encore déçu. Comme souvent depuis le début de l'année 2016.
Ses rares tentatives (6e, 17e, 76e) n'ont pas mis en danger son compatriote Mauro Goicoechea. Et ses déplacements n'ont pas aidé ses partenaires à le trouver. Muet depuis son but face à Saint-Etienne il y a un mois (en Coupe de la Ligue), Cavani confirme qu'il traverse une nouvelle période compliquée dans la capitale française. Laissé sur le banc face à Bastia (2-0) en L1 lors du premier match de 2016, il était de nouveau remplaçant samedi à Toulouse (0-1) avant d'entrer rapidement en jeu suite à la blessure de Javier Pastore. En Haute-Garonne, Cavani avait même pu évoluer au sein d'une attaque à deux têtes comme il le réclame régulièrement.

Un vestiaire crispé

Son association avec Zlatan Ibrahimovic n'avait pas vraiment fonctionné avant qu'il ne repasse sur un côté. Le schéma s'est encore répété mardi puisque l'entrée en jeu du Suédois et sa "délocalisation" à gauche ont coïncidé avec la période de domination la plus forte des Parisiens. Par son charisme et son sens du déplacement, Zlatan a beaucoup plus agité la défense toulousaine que Cavani, cadenassé par Spajic pendant 90 minutes.
L'histoire semble se répéter pour l'ancien Palermitain, auteur de 10 buts cette saison en L1 mais en proie à un mal-être latent. Et qui agite toujours le spectre d'un départ du PSG à chaque mercato. Son cas susciterait quelques crispations au sein du vestiaire qui n'avait pas apprécié son départ anticipé en vacances lors de la trêve hivernale. Sa nouvelle prestation sans relief n'arrangera pas son cas.
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