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Sept minutes en enfer qui effacent un début d’année parfait : le paradoxe PSG

Cyril Morin

Mis à jour 05/04/2017 à 21:29 GMT+2

COUPE DE FRANCE - Fort de son titre en Coupe de la Ligue, le PSG aborde son quart de finale de Coupe de France contre Avranches (21h05) avec appétit. Si son humiliation en huitième de finale de C1 ne peut pas être oubliée, le club parisien peut se targuer d’arriver lancé à pleine vitesse en 2017. La preuve en image.

Edinson Cavani dans les bras d'Angel Di Maria lors de Monaco -PSG en finale de la Coupe de la Ligue - 2017

Crédit: AFP

7 minutes suffisent-elles à effacer une saison ? Ou, au moins, une partie de celle-ci. C’est la question que doit se poser Unai Emery. Car, mine de rien, en 2017, son PSG est imprenable. Sauf cette parenthèse du 8 mars où le temps et la saison du PSG sont restés bloqués.
Pourtant, en remportant son deuxième titre de la saison samedi dernier face à Monaco (1-4), le PSG est dans ses temps de passage. Ahurissants, soit dit en passant. Encore en course pour le quadruplé, réussi les deux saisons passées, les Parisiens devront se remonter (retrousser ?) les manches et prendre Avranches au sérieux ce mercredi.
Pour autant, au-delà de cette course au trophée, il y a la manière. Et force est de constater qu’en 2017, tout roule pour Paris.

Le "bug" de Barcelone

C’est peut-être Jean-Louis Gasset, qui connaît plutôt bien la maison, qui résume le mieux la situation. Le coach de Montpellier, après avoir pronostiqué un sacre parisien en fin de saison en championnat, s’est fendu d’une évidence qui a échappé à tout le monde depuis ce 8 mars maudit. "En 2017, je vous rappelle quand même qu’ils n’ont fait qu’une défaite. Elle est de taille mais ils n’ont fait qu’une défaite".
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Gasset : "En 2017, les joueurs du PSG n'ont connu qu'un bug"

L’ancien adjoint de Laurent Blanc ne s’est pas trompé. Depuis le 1er janvier 2017, le PSG est une machine à gagner. Sur les 19 matches officiels disputés, la troupe d’Emery comptabilise 16 victoires, 2 nuls et cette défaite maudite. Le tout avec 49 buts marqués et seulement 15 buts encaissés (dont 6 à Barcelone). C’est encore plus parlant visuellement.
2017, année presque parfaite pour le PSG

Monaco, Marseille, Barcelone à l’aller : autant de démonstrations

Au-delà du ratio de victoires, c’est le détail de celles-ci qui doit être mis en avant. Après les atermoiements de l’hiver, la montée en puissance manifeste de l’effectif ne peut être démentie. Les corrections face à Rennes (0-4), Barcelone à l’aller (4-0), l’OM (1-5) ou même Monaco (1-4) samedi dernier montrent que la machine PSG tourne à plein régime.
Mieux, la patte Emery commence à réellement se faire sentir. Au-delà de la concurrence relancée sous son mandat, des détails manifestes sont à noter. Le but de Marquinhos face à l’OM après une combinaison parfaite sur coup-franc en est l’éclatant reflet.
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Marquinhos, buteur face à l'OM

Crédit: AFP

Emery a la clé

Oui mais voilà, tout mène au Camp Nou. Unai Emery le sait : lorsque les comptes seront faits en fin de saison, cette débâcle pèsera lourd. Quitte à oublier un peu vite la démonstration tactique de l’aller. Ainsi va la vie de la saison parisienne. Brillante peut-être mais dont le symbole restera pour toujours cette remontada historique.
Alors, pour Emery, l’objectif est ailleurs. Aller chercher les 4 titres pour faire au moins "aussi bien" que la saison passée. Surtout, il devra maintenir à flot son effectif et "faire le tri" en fin de saison. Histoire de redémarrer son projet PSG. Histoire aussi de tourner la page de ce 8 mars qui, quoiqu’il arrive, lui aura pourri la vie.
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Unai Emery avec le PSG en 2017.

Crédit: AFP

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