Bruno Genesio, atterré par l’inefficacité rennaise face à Nancy : "Ce match aurait dû être terminé à la mi-temps"
Mis à jour 02/01/2022 à 20:46 GMT+1
COUPE DE FRANCE - Le Stade Rennais est tombé à Nancy. L'équipe de Bruno Genesio a cédé ce dimanche en seizièmes de finale, à l'issue de la séance de tirs au but, après avoir dominé la lanterne rouge de Ligue 2 mais fait preuve de maladresse dans le dernier geste. L'entraîneur de Rennes a déploré ce manque d'efficacité, plus encore que l'affaiblissement de son effectif, en raison du Covid-19.
Comment le Stade Rennais a-t-il pu prendre la porte ce dimanche ? La question risque de trotter dans la tête de Bruno Genesio et de ses joueurs un certain temps. Parce que Rennes, sans être transcendant, s’est globalement montré à la hauteur de son statut de 4e de Ligue 1, dans le jeu, face à la lanterne rouge de Ligue 2. Mais c’est bien Nancy qui, à domicile, a composté son billet pour les huitièmes de finale de la Coupe de France.
Les Rennais ont mis du temps à concrétiser leur domination, par Jérémy Doku à l’heure de jeu, et n’ont pas réussi à tuer le match. Résultat : 1-1, après l’égalisation de Mickaël Biron - consécutive à un corner -, puis une séance de tirs au but qui a souri aux locaux. "On ne peut pas vendanger autant d'occasions nettes, que ce soit en championnat ou en Coupe de France, sans se mettre en danger à un moment donné", a pesté Genesio.
Le symbole Guirassy
Problème d’efficacité, donc. Mais pas seulement. "C'est ce qui arrive quand on n'est pas assez agressif et efficace, a ainsi fustigé l’ancien coach de l’OL. On est à la merci d'un coup de pied arrêté". Selon lui, cette fin de rencontre non-maîtrisée aurait pu être évitée en amont par les siens : "Ce match aurait dû être terminé à la mi-temps, ce n'est pas acceptable. Ce match n'aurait jamais dû aller aux tirs au but."
Serhou Guirassy a personnifié les maux rennais dans le dernier geste, ce dimanche. Il l’a fait de toutes les façons imaginables, ou presque : penalty tiré au-dessus, enchaînement d’un contrôle de grande classe et d’un raté monumental, déviation sur le poteau… l'attaquant de 25 ans a vécu une sorte de calvaire. Il a contribué à maintenir le suspense dans ce match que Rennes a abordé privé de plusieurs joueurs, notamment en raison du Covid-19.
Face à une équipe qui lutte pour ne pas descendre en National, on aurait dû faire beaucoup mieux
"Je regrette un peu le manque de protocole, qui aurait dû être mis en place, soit par la fédération soit par la ligue, pour que toutes les équipes soient sur la même ligne", s’était plaint Bruno Genesio, à notre micro, avant le coup d’envoi. "Je crois savoir que certains clubs n’ont testé personne. Nous, on l’a fait par mesure de précaution et finalement on peut se dire qu’on est un petit peu les dindons de la farce. Peut-être que nos dirigeants avaient d’autres choses à faire pendant cette période de fêtes…", avait-il ajouté, sarcastique.
Genesio a dû faire sans Benjamin Bourigeaud, ou encore Martin Terrier, mais "ce n'est pas une excuse", a balayé le technicien de 55 ans, à l’issue du camouflet. "Les absents, ça fait partie des choses à gérer en ce moment, a-t-il estimé. Le onze de départ était loin d'être inexpérimenté et face à une équipe qui lutte pour ne pas descendre en National, on aurait dû faire beaucoup mieux que ce qu'on a fait, notamment dans la finition."
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