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"On essaie de me nuire"

Eurosport
ParEurosport

Publié 08/03/2007 à 15:15 GMT+1

Avant le 8e de finale aller de la Coupe de l'UEFA face au Benfica Lisbonne, Pauleta (PSG) règle ses comptes. Mais n'oublie pas l'essentiel : le terrain. Si le championnat reste la compétition la plus importante, le Portugais souhaite jouer le coup à fond

PEDRO PAULETA, quel est votre sentiment avant d'affronter le Benfica Lisbonne, jeudi en huitièmes de finale aller de la Coupe de l'UEFA ?
P. P. : C'est un match important contre une grande équipe de Benfica. C'est une très belle formation avec une grande expérience et de grosses qualités individuelles. Comme le dit Paul Le Guen, le plus important reste le championnat mais on va bien évidemment tenter de faire un résultat. Il est vrai que j'aurais bien aimé jouer ce match dans des conditions différentes.
Après la défaite à Sedan (2-0) en championnat, on a senti les joueurs du PSG tristes et tendus. Vous avez parlé entre vous ?
P. P. : Oui et c'est bien normal. Parler, c'est important. Mais marquer des points l'est encore plus. Quand un club comme le Paris Saint-Germain est relégable, tout le monde est conscient de la situation et triste. Pour ma part, je me sens très bien et je suis confiant pour les deux matches de la semaine. Dimanche (contre Auxerre), il faudra prendre trois points pour bien aborder le match retour à Lisbonne.
Affronter Benfica, cela doit avoir une valeur affective pour vous ?
P. P. : Bien sûr! Toute ma famille et tous mes amis sont supporters de Benfica. J'ai toujours eu une grande affection pour ce club. Je suis très content de retrouver des amis. Quand j'étais en sélection nationale portugaise, je les côtoyais. C'est toujours bien de jouer contre une équipe comme ça et même de retourner au pays pour le match retour.
Jeudi, vous allez pouvoir jouer sur une nouvelle pelouse. Un vrai plus ?
P. P. : Oui. Je l'ai testée et c'est beaucoup mieux de jouer sur une pelouse comme celle-là. Pour une équipe comme le Paris Saint-Germain avec des joueurs de qualité, c'est un vrai plus. Cela dit, aujourd'hui le plus important est de gagner des points.
Comment vous sentez-vous actuellement après quelques semaines difficiles ?
P. P. : Je dois dire que je me sens très bien. Je n'ai pas de problème. J'ai vu dans la presse, et dans un journal en particulier, que j'avais des problèmes avec les joueurs, avec mon entraîneur ou les dirigeants de mon équipe. On a également trouvé des problèmes avec mon déménagement. Tout cela en une semaine. On m'a même envoyé au Qatar. C'est faux. On essaie de me nuire. En douze ans de carrière à l'étranger, je n'ai jamais eu de problème. Ni avec un entraîneur, ni avec un président, ni avec des joueurs. Tout ce qu'on essaie de me créer comme problème est faux.
Vous ne comptez donc pas quitter Paris, même si le club descend en Ligue 2 ? Ni aller jouer au Portugal ?
P. P. : Je resterai jusqu'en 2008. C'est ce qui est marqué sur mon contrat et après je mettrai sans doute fin à ma carrière professionnelle. C'est vrai que j'ai toujours voulu jouer dans un grand club portugais et Benfica en fait partie. Mais bon, je ne regrette rien. Pour ce qui est de la relégation, c'est toujours une possibilité pour le PSG que je ne veux pas envisager. A l'arrivée, je suis sûr que le Paris Saint-Germain restera en Ligue 1 la saison prochaine.
Si le Paris Saint-Germain ne remporte pas la Coupe de l'UEFA, espérez-vous voir triompher le Benfica Lisbonne ?
P. P. : Oui... ou Braga !
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