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Toulalan est devenu grand

Eurosport
ParEurosport

Publié 30/03/2007 à 07:00 GMT+2

Absent de la finale perdue par Nantes en 2004, Jérémy Toulalan retrouve le Stade de France avec Lyon. Depuis, le milieu de terrain a franchi un palier comme l'a prouvé sa titularisation en Lituanie avec l'équipe de France. Il voudra le prouver une nouvell

Cette année, Jérémy Toulalan a pris une nouvelle dimension. Sa constance lui a ainsi valu d'être appelé par Raymond Domenech en équipe de France. L'ex-Nantais ne compte que deux sélections, mais il était du périlleux voyage de Kaunas, samedi, en l'absence du capitaine Patrick Vieira blessé. "Etre titulaire en Lituanie (victoire 1-0) c'était une marque de confiance", remarque-t-il. Fort de son nouveau statut, Toulalan est prêt pour les Girondins, lui qui avait dû ronger son frein quand Nantes, son club formateur, a atteint la finale, en 2004. Une entorse l'avait laissé à Nantes, avec "un peu les boules" , concède-t-il. Le FCNA avait perdu contre Sochaux aux tirs au but (1-1, 5 t.a.b à 4 ). Le gardien Mickaël Landreau avait alors raté un tir décisif d'une "Panenka" restée célèbre.
Alors que l'équipe de Nantes était construite autour de lui, Jérémy Toulalan a rejoint cet été les rangs de Lyon, où la concurrence féroce du milieu lui a permis de s'affirmer au delà de toutes espérances sur et en dehors du terrain, lui l'ex-introverti. Au milieu des Tiago, Alou Diarra ou autre Fabio Santos, il a su se faire une place au soleil. "Je pense avoir progressé cette saison" , concède le milieu de terrain, jadis timide et désormais métamorphosé. Il ne bredouille plus en salle d'interview et reste même trois quarts d'heure à deviser avec plusieurs journalistes.
"Je pense avoir progressé"
"Progressé surtout tactiquement, reprend-il. A Nantes, il m'arrivait de me disperser. J'ai essayé de gommer ça" . "Et puis je n'ai jamais autant joué que cette saison", ajoute le milieu récupérateur de 23 ans (malgré des tempes déjà grisonnantes) pour signifier qu'il a vraiment changé d'univers entre l'OL et les Canaris. Il a déjà joué 37 matches cette saison, toutes compétitions et équipes (Lyon et les Bleus) confondues. Malgré son changement de dimension et sa nouvelle autorité, Toulalan ne se considère pas comme un aboyeur, un de ces remonteurs de bretelles de vestiaires. "Sur le terrain, je parle, c'est mon poste qui veut ça, dit-il, mais sinon, non. Je ne parle pas beaucoup, je ne secoue pas les joueurs à la mi-temps. Je ne pense pas que je sois un leader". Pas encore ?
En rejoignant l'actuel meilleur club français, Toulalan a aussi goûté à la polémique. Ultra-dominateur, l'OL fait des envieux. Et ses détracteurs ne se privent pas de rappeler l'élimination contre l'AS Rome en Ligue des champions (0-0/0-2). Là encore, l'international fait preuve de sérénité. "On va peut-être gagner le championnat, et peut-être la Coupe de la Ligue, c'est un peu exagéré de nous critiquer". Il ne se laisse pas non plus égratigner par la polémique sur le statut de Bordeaux et Lyon, têtes de série exemptées du premier tour (alors que Lille, également en C1, non), qui se retrouvent au pied de la Coupe. "C'est triste pour les autres, mais je ne peux rien dire pour eux. Ils ne méritent peut-être tout simplement pas d'être en finale".
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