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"Profiter du moment"

Eurosport
ParEurosport

Publié 29/03/2008 à 09:20 GMT+1

Face à Lens, Mickaël Landreau va disputer sa quatrième finale. Après deux succès en Coupe de France, le gardien espère ajouter la Coupe de la Ligue à son palmarès. Et malgré la situation délicate du PSG en championnat, il veut "profiter du moment" et "ne

MICKAEL LANDREAU, comment savourer cette finale alors que le PSG est dans une situation difficile en championnat ?
M.L. : On s'apprête à disputer un match super intéressant. C'est une finale de Coupe de la Ligue. Dans une carrière, on n'en joue pas 10 000 donc il faut pouvoir en profiter. D'un autre côté, une finale n'est belle que pour celui qui va soulever le trophée. L'essentiel, c'est de préparer au mieux ce match face à Lens qui s'annonce acharné et ne pas penser à plus tard. Bien évidemment, on est dans un contexte difficile, qui n'est pas simple. On sait tous que la priorité reste le championnat. Mais pour 24 heures, voire un peu plus (sourire), il faut tout faire pour profiter du moment et s'imposer.
Vous avez déjà disputé trois finales (deux en Coupe de France et une en Coupe de la Ligue). Quel discours allez-vous avoir auprès de vos jeunes coéquipiers qui vont découvrir un tel événement ?
M.L. : Moi, je fonctionne toujours au ressenti, au feeling. Bien évidemment que c'est aussi en termes d'attitude qu'on peut peut-être rassurer, guider. Je dis souvent que l'essentiel, c'est le mélange. Ce qui est beau, c'est d'être avec des gens qui découvrent, qui ont cette faim, cette joie de vivre ces premiers moments en finale. Ça me rappelle mes premières finales, mes premiers matches. On est dans des situations différentes mais on peut s'apporter des choses mutuellement. C'est comme ça que je le vois.
Avez-vous le sentiment que le vainqueur de cette finale va se maintenir ?
M.L. : Déjà, j'espère que les deux vont se maintenir ! Maintenant, c'est difficile de rentrer dans ces considérations. Finalement, après le match, le discours est déjà prêt. On perd et l'essentiel sera le championnat ou on gagne et ça nous apportera pour la suite. Quoi qu'il arrive, à la fin de la rencontre, il y aura le maintien à jouer. Il y aura zéro point de marqué et on sera exactement dans la même situation. Sauf qu'aujourd'hui, on a une finale à jouer et on ne retiendra que le vainqueur.
Selon Sylvain Armand, il n'y a pas de favori dans cette finale. Vous êtes d'accord ?
M.L. : Oui, je partage un peu ce que dit Sylvain. C'est un match qui est assez ouvert. Le sera-t-il sur le terrain, je ne sais pas. Mais Lens a montré des choses très intéressantes ces derniers temps notamment avec son potentiel offensif. Nous, on peut s'appuyer sur des matches très solides à certains moments. Mais si les deux équipes se retrouvent en difficulté en championnat, c'est aussi qu'elles ont montré des lacunes et de la fébrilité. C'est pour cette raison qu'on ne peut pas vraiment désigner de favori. Je pense que c'est du 50-50.
Cette semaine en sélection vous a permis de faire une mini-coupure, notamment avec la presse. Ça vous a fait du bien ?
M.L. : C'est vrai que des choix ont été pris il y a quelques temps en équipe de France d'interdire la presse ou du moins de canaliser les points presse. A vrai dire, c'est quelque chose qui fait énormément de bien. Car je pense que ça peut aussi détruire, affecter, créer des discordes à l'intérieur d'un groupe. Cette semaine, c'était à l'image de tous les stages de l'équipe de France avec une certaine sérénité et une joie de vivre au quotidien qui sont agréables. On sent une protection qui est faite pour atteindre les objectifs. Ceci étant, on est aujourd'hui avec nos clubs et on a une fin de saison où rien n'est encore joué. On a tout à gagner. On est le seul club à être encore en course dans les trois compétitions nationales. On va le faire à fond. Bien sûr que le championnat reste la priorité mais on ne négligera pas le match de samedi.
Vous êtes-vous préparé à une éventuelle séance de tirs au but ?
M.L. : Je n'ai pas vraiment de particularités, je n'ai pas de secret. Pourtant, à chaque fois, on m'a posé la question quand j'ai arrêté un tir au but. J'ai regardé des vidéos. En face, je ne sais pas s'il jouera, mais il y a pratiquement le meilleur tireur de penalty de France (Olivier Monterrubio, ndlr). J'ai eu la chance de jouer avec lui. Mais dans cette situation, c'est toujours la même chose : c'est le joueur qui doit tirer qui a la pression. Après si j'ai la chance de l'arrêter, tant mieux. Mais il y a un match avant tout et il peut déjà y avoir un penalty en cours de jeu. Mais ça reste un détail par rapport au match car il me semble que cette année on n'en a pas concédé énormément et on n'en a pas non plus marqué beaucoup.
Et si vous deviez en tirer un, vous le feriez ?
M.L. : Oui, comme d'habitude. Maintenant, je suis plus là pour les arrêter que pour les tirer. Mais on ne sait jamais. S'il y a 10 partout... (sourire)
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