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La sensation Vannes

Eurosport
ParEurosport

Publié 04/02/2009 à 16:30 GMT+1

Vannes, pensionnaire de Ligue 2, s'est qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue en sortant Nice aux tirs au but (1-1, 4-3 t.a.b.). Le club breton jouera le premier match de son histoire au Stade de France face au vainqueur de l'autre demi-finale op

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Crédit: Eurosport

COUPE DE LA LIGUE - DEMI-FINALE
NICE - VANNES : 1-1 (3-4 tab)
Buts : Ben Saada (88e) pour Nice - Khiter (60e) pour Vannes
Une véritable faute professionnelle !!! A la suite de l'élimination subie en demi-finales de la Coupe de la Ligue, face à Vannes, formation promue en Ligue 2 cette saison, les critiques devraient s'abattre de toute part sur Frédéric Antonetti et ses hommes qui n'ont jamais semblé en mesure de prendre le match à leur compte et ont fait preuve d'une apathie et d'un attentisme coupables dont les Bretons ont parfaitement profité. "C'est un match important, d'autant plus qu'on reçoit. On fera face à une équipe de Ligue 2 et c'est pourquoi on se doit de gagner. Pour cela, il faudra être à fond". Ce n'est pas faute d'avoir prévenu. Très expérimenté, Lionel Letizi avait senti le traquenard, c'est pour cette raison qu'il avait appelé à la vigilance ; il ne semble pas avoir été entendu.
Réputés pour leur état d'esprit, leur rage de vaincre, les Aiglons ont pris des allures de simples moineaux face à des Bretons sans complexe. Excepté Cyril Rool, une nouvelle fois exemplaire, et qui s'est efforcé de remettre tout au long du match ses coéquipiers dans le bon sens, les Niçois ont totalement balbutié leur jeu, se faisant le plus souvent bousculer dans les duels et devancer dans l'attaque du ballon. Echouafni, Hellebuyck et Faé n'ont ainsi jamais réussi à se sortir de la tenaille vannetaise et rendu une copie indigne.
Une qualification largement méritée
Ridiculisés en Coupe de France sur la pelouse du Vélodrome en 2007 pour leur seul match sur une pelouse de Ligue 1 (5-0), les Vannetais semblent avoir parfaitement retenus la leçon et fait la preuve que leur place en demi-finale n'était pas uniquement due à un tirage au sort clément. Nullement impressionnés par le contexte et la bouillante ambiance du Stade du Ray, les troupes de Le Mignan ont récité un football très propre et très efficace. Après dix premières minutes difficiles, la tactique mise en place par le technicien breton a parfaitement fonctionné. Grâce à une formation disposée en 4-3-3, les Morbihannais ne se sont pas contentés de défendre et ont considérablement gêné la relance adverse en exerçant un pressing très haut par l'intermédiaire de Khiter (60e, 0-1), Sammaritano et Gimbert.
Tombés dans un faux rythme, les Niçois ont laissé les Bretons prendre confiance, en se montrant incapables d'accélérer et de prendre à défaut une défense bretonne bien en place. Excepté Rémy, impressionnant au cours des prolongations, et Ben Saada qui a su par sa vitesse de pointe et ses qualités technique remettre l'OGCN dans le coup (88e, 1-1), les attaquants azuréens ont été totalement transparents. Au contraire de leurs homologues bretons. Dans le sillage de Hervé et Savinaud, le Vannes OC n'a jamais fermé le jeu et décroché un succès mérité, qui aurait dû se dessiner bien plus tôt, tant ils ont semblé supérieurs dans tous les domaines, en terme d'agressivité, de maîtrise tactique et de qualité technique. L'OGC a bel et bien de bonnes raisons de subir les foudres de leurs supporters mais Vannes n'a en aucun cas volé sa qualification, devenant la deuxième équipe de Ligue 2 en se hisser en finale. Le rêve se poursuit...
LA DECLA : Nicolas Savinaud (Vannes) :
"C'est surréaliste ! Qui avait misé une pièce sur Vannes ? Personne ! J'avais envie d'intégrer un groupe solide et solidaire, capable de folie. Ce sont quelques unes des raisons de ma venue à Vannes au début de saison, je ne suis pas déçu ! Au plan personnel, j'ai remporté deux Coupes de France et perdu une Coupe de la Ligue aux tirs au but (avec Nantes, ndlr). Celle du 25 avril sera sans doute ma dernière. J'aimerais bien y retrouver le PSG. Cette finale sera du bonus. Mais un match est fait pour être gagné. Si l'on y met encore notre coeur et toute notre envie, pourquoi pas ? Gueugnon a bien battu Paris en 2000. On a le temps de s'y préparer. Savourons déjà cette victoire niçoise. La fête, on l'improvisera comme d'habitude. Mais on redescendra vite sur terre car samedi, le championnat reprend avec un déplacement à Troyes. Le contexte sera difficile après les efforts déployés sous la pluie et sur un terrain compliqué au Ray. Nous avons encore besoin de points pour le maintien."
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