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Dépassé face au PSG, Monaco doit encore grandir

Anthony Tallieu

Mis à jour 02/04/2017 à 11:02 GMT+2

COUPE DE LA LIGUE - L'ASM n'a guère existé ce samedi en finale de la Coupe de la Ligue (1-4). Globalement dominés par le champion de France, les Monégasques ne se sont jamais donnés les moyens de remporter leur premier trophée sous l'ère Jardim et devront en tirer des conclusions pour la suite.

Valere Germain lors de la finale de la Coupe de la Ligue, Monaco - PSG (2017)

Crédit: AFP

C'était le premier grand rendez-vous de Monaco avec son histoire récente, contre le club qu'il rêve de détrôner, mais la passation de pouvoir attendra. L'égalisation de Thomas Lemar en première période (1-1) n'a pas caché bien longtemps la différence qu'il existait ce samedi soir entre le PSG et l'ASM. Le premier a joué à son niveau, la seconde est passée au travers de sa finale. De Coupe de la Ligue, certes, et cela ne sera plus qu'un mauvais souvenir si les hommes de Jardim remportent, d'ici la fin de saison, un des trois trophées, plus prestigieux, pour lequel ils sont toujours en course (Coupe de France, Ligue des champions, Ligue 1).
Mais cette lourde défaite a quand même une valeur symbolique forte. Par son ampleur, déjà, parce que l'adversaire était le PSG, aussi, et qu'on peut supposer que cela comptera psychologiquement dans le mano a mano pour le titre de champion de France. Paris avait besoin de cela pour remonter la pente après sa dépression post-Camp Nou. Une défaite face à son rival hexagonal l'aurait placé sous haute tension, le voilà relancé et plus prêt que jamais à conserver ses autres biens (Coupe de France et championnat).
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Tiémoué Bakayoko à la lutte avec Serge Aurier

Crédit: AFP

Fabinho et Falcao ont manqué

Monaco a montré tout au long de la saison qu'il n'était pas vraiment dépendant d'un ou deux joueurs pour tourner à plein régime. Cette finale, match toujours à part à tous points de vue, a remis ce constat en question. Au milieu de terrain, la technique et le volume de jeu de Fabinho ont cruellement manqué tandis que Tiémoué Bakayoko, son compère de l'entrejeu, est resté dans la lignée de son match raté avec les Bleus face à l'Espagne. Pour sa première finale avec les pros, Kylian Mbappé est resté trop discret et son capitaine, Valère Germain, n'a pas pu tenir la comparaison avec Edinson Cavani, en feu au Parc OL. Là encore, la présence de Radamel Falcao, plus habitué des matchs qui comptent vraiment, a fait défaut.
La jeune génération monégasque, qui avait l'occasion de glaner un premier trophée majeur en France, a semblé comme écrasé par l'enjeu. Elle s'est manquée au moment de valider le travail mené par Leonardo Jardim et devra apprendre de cette déception, alors que d'autres très grands rendez-vous vont très vite arriver. "Pour plusieurs de nos jeunes joueurs, c'était la première fois qu'ils disputaient une finale. C'est une expérience", a reconnu Jardim avant d'espérer : "Nous allons tenter d'arriver aussi en finale de la Coupe de France. Peut-être serons-nous mieux préparés à l'événement."
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