Des buts refusés, une expulsion validée : La vidéo a été l'acteur majeur de ce Rennes-PSG

Il va falloir apprendre à faire avec. Et cela change vraiment les choses. Pour le rythme de la rencontre notamment. Cette demi-finale de la Coupe de la Ligue entre Rennes et le PSG a ainsi été marquée du sceau de l'arbitrage de vidéo. A trois reprises, Mikaël Lesage, l'arbitre de la rencontre, a fait appel à l'assistance vidéo pour prendre sa décision. A chaque fois à bon escient. Mais c'est une nouvelle manière de vivre un match que la France découvre au fil des semaines.

La première intervention de la vidéo a ainsi démontré toute la frustration que les joueurs et spectateurs présents au stade vont devoir apprendre à gérer. On n'est plus dans l'instantanéité. Un stade peut exploser de joie pour fêter un but avant d'être calmé quelques minutes plus tard. Après avoir célébré l'égalisation du score de Wahbi Khazri, les supporters du Roazhon Park ont ainsi dû revenir sur terre. Mikaël Lesage refusant le but pour une main de l'attaquant rennais. Une décision logique qui a cependant provoqué le mécontentement des supporters bretons. Alors que les joueurs des Rouge et Noir ont, eux, mis du temps à accepter ce choix. "On s'est trop attardé là-dessus et on aurait dû repartir avec le même état d'esprit, le même bloc", a avoué Sabri Lamouchi, l'entraîneur rennais.

Si les Rennais se sentaient frustrés, Kylian Mbappé a ensuite été la "victime" de la vidéo. Le jeune prodige a d'abord vu l'arbitre du match lui refuser un but sur un hors-jeu confirmé par ses deux collègues présents dans le bus (49e). Et ensuite, il a été expulsé pour une vilaine semelle sur Ismaïla Sarr. Là encore, Mikaël Lesage a eu recours à l'assistance vidéo pour décider de donner un rouge à l'international tricolore. Sans surprise puisque l'intégrité physique de Sarr a été mise en danger.

Mikaël Lesage, qui a ensuite demandé une dernière fois la confirmation de la vidéo pour refuser un but à Benjamin André pour un hors-jeu (84e), a su demander l'assistance quand il le fallait. C'est à saluer. En revanche, ces nombreuses interventions ont haché le match. Il y a eu de nombreux temps morts. Et cela change la donne dans la manière de vivre une rencontre. Il va falloir s'y habituer.