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Après l’échec, les Bleues savent ce qu’il leur reste à faire

Loïc Tanzi

Mis à jour 27/06/2015 à 18:01 GMT+2

COUPE DU MONDE 2015 – Battue vendredi en quart de finale, l’équipe de France est loin d’avoir démérité lors de Mondial féminin. Pourtant, les Bleues ont encore buté sur l’Allemagne. La faute à plusieurs détails.

Claire Lavogez en pleurs dans les bras de Philippe Bergeroo

Crédit: AFP

L’histoire s’est indéniablement répétée. Une nouvelle fois, les Allemandes ont mis fin aux rêves des Françaises dans une compétition majeure. Pourtant, par rapport à leurs dernières confrontations, l’équipe de France n’a jamais semblé être dominée par son adversaire. Au contraire, ce sont même les Bleues qui ont imprimé le tempo de la rencontre vendredi soir. Mais ce sont toujours les fameux détails qui font la différence à la fin. Et les Allemandes qui gagnent. Pour pouvoir rêver à des succès significatifs, l’équipe de France va devoir travailler plusieurs points.

1. Le réalisme

 C’est le gros point noir de la soirée de vendredi. Dans un quart de finale de Coupe du monde, il n’y a pas vraiment de place pour l’erreur. Et devant le but, les Françaises en ont commis beaucoup. Les plus marquantes ont été commises en tout début de rencontre par Louisa Necib et dans la prolongation par Gaëtane Thiney. Deux grosses occasions qui auraient peut-être permis à l’équipe de France de savourer l’un des plus gros exploits de son histoire samedi matin.
Le discours de Wendy Renard après la rencontre a bien résumé la situation. "Quand on a les occasions, on doit marquer. L'histoire se répète. On a maîtrisé du début jusqu'à la fin malheureusement c'est toujours la France qui sort. Je pense qu'il va falloir s'appuyer sur ce match pour la suite car j'ai rarement vu cette équipe allemande se faire bousculer de la première à la dernière minute."

2. La force mentale

Si les Bleues ont un élément à travailler en urgence, c’est celui-ci. Cette équipe est talentueuse et ne cesse de monter en puissance depuis sa quatrième place au Mondial en 2011. Mais elle n’arrive pas encore à surmonter les obstacles quand ils leur font face. On l’avait déjà aperçu en phase de poule face à la Colombie (0-2). On l’a encore constaté vendredi après l’égalisation allemande. Les jambes ne répondaient plus et la tête n’arrivait plus à permettre au corps de se sublimer.

3. Des cadres au rendez-vous

Avant tout, il convient de noter que collectivement, les Françaises ont fait un bon match. Individuellement cependant, on attendait plus de certaines. Claire Lavogez pouvait pleurer après son tir au but manqué. Mais la milieu de terrain, néophyte dans cette compétition, était loin d’être responsable de l’échec de l’Equipe de France.
Les cadres de l’équipe ont laissé la néo-lyonnaise de 21 ans prendre des responsabilités importantes là où on attendait plus Amandine Henry ou encore Jessica Houara. Avant aussi, certaines avaient déçu. Eugénie Le Sommer notamment, pourtant étincelante depuis le début du tournoi, n’a pas réalisé la rencontre attendue. A 26 ans, la meilleure joueuse du championnat de France devait mener la charge. Cela n’a pas été le cas.
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