Foot : L'Australie et la Nouvelle-Zélande organiseront le prochain Mondial féminin en 2023
ParAFP
Mis à jour 25/06/2020 à 18:44 GMT+2
COUPE DU MONDE - Quatre ans après la France, l'Australie et la Nouvelle-Zélande organiseront la Coupe du monde féminine en 2023. La candidature commune des deux pays voisins d'Océanie a devancé celle de la Colombie.
Victorieuses en 2019, les Américaines remettront leur titre en jeu en Océanie, dans quatre ans. En effet, la FIFA a désigné jeudi l'Australie et la Nouvelle-Zélande pour organiser de concert le Mondial 2023 féminin dont le format passera de 24 à 32 équipes.
Le dossier des deux pays voisins de l'hémisphère sud a été préféré à celui de la Colombie, dernière autre candidature encore en lice après les retraits récents du Brésil et du Japon. Ce septième mondial féminin sera disputé en juillet et août 2023 dans sept villes australiennes et cinq de Nouvelle-Zélande avec une finale prévue à Sydney. C'est la première fois qu'une Coupe du monde féminine est organisée par deux pays.
La sélection australienne, septième au classement FIFA, a atteint trois fois les quarts de finale du tournoi mondial en 2007, 2011 et 2015. La Nouvelle-Zélande occupe une plus modeste 23e place mondiale. Cette candidature conjointe des fédérations d'Australie et de Nouvelle-Zélande faisait figure de grande favorite dans la mesure où le rapport d'évaluation publié le 10 juin la plaçait clairement en tête, avec une note moyenne de 4,1 sur 5, contre 2,8 à la Colombie. Alors encore en lice, le Japon avait obtenu la note de 3,9 sur 5.
La revanche de l'Australie
La candidature australe "propose toute une gamme d'options de qualité en termes d'infrastructures sportives et générales. Elle semble également être la plus favorable d'un point de vue commercial", justifiait la commission d'évaluation. Le rapport d'évaluation soulevait en revanche de sérieuses réserves concernant le dossier de la Colombie. Premier point noir, selon le rapport, les infrastructures "répondent aux exigences minimales nécessitant des investissements" mais "il existe un risque manifeste que les améliorations nécessaires ne soient pas apportées".
Autre inquiétude majeure pour la FIFA, la sécurité car "bien que la menace terroriste ait connu une baisse significative, des doutes subsistent quant à l'impact potentiel de la criminalité sur les parties prenantes de la compétition". Ces réserves avaient soulevé des critiques de la Confédération sud-américaine (Conmebol).
Cette décision efface quelque peu la déception subie par l'Australie en 2010 quand, contre toute attente, le Qatar avait été désigné pour l'organisation du Mondial 2022 masculin. L'Australie avait elle été éliminée dès le 1er tour du scrutin.
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