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"On sait comment jouer"

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ParEurosport

Mis à jour 13/06/2010 à 14:57 GMT+2

Auteur d'une bonne prestation face à l'Uruguay, Eric Abidal a minimisé les effets du changement de système de jeu des Bleus, surtout en défense. Pour lui, cela ne change pas grand chose. Le défenseur de Barcelone n'est pas non plus inquiet par les difficultés offensives de l'équipe de France.

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Crédit: Eurosport

ERIC ABIDAL, ce match face à l'Uruguay (0-0) vous a-t-il rassuré ?
E.A. : Ce n'est pas forcément le match mais on a essayé de mettre des choses en place à l'entraînement. L'entraîneur a décidé de changer de système. Je ne sais pas si c'est ça qui nous a rendus costauds et que l'on a défendu tous ensemble, mais lors du match, les choses se sont bien imbriquées.
Etes-vous, les joueurs, à l'origine de ce changement de système et l'abandon du 4-3-3 ?
E.A. : Non, ça reste le choix de l'entraîneur. Il a deux systèmes, un 4-3-3 et un 4-4-2. On sait comment il faut jouer avec ces deux systèmes-là. Moi, je n'ai pas forcément de préférence. J'adhère. Derrière, on est toujours à quatre de toute manière. En 4-3-3, contre le Costa Rica, il y a eu aussi de très bonnes choses.
Pourquoi parlez-vous de 4-4-2 et non de 4-3-2-1 ?
E.A. : C'est peut-être un 4-2-3-1 pour attaquer mais un 4-4-2 pour défendre. On s'appuie sur le système défensif. Mais on peut attaquer à sept et pas marquer de buts...
Avec vos trois coéquipiers de la défense, vous avez semblé au point...
E.A. : Moi, je préfère parler d'une défense de groupe. Tout le monde a apporté sa pierre à l'édifice sur le terrain et fait les efforts. Après, si cela se passe comme ça à chaque match, il est certain que ce sera plus facile. On a travaillé le replacement durant les entraînements et je suis content qu'on l'ait bien fait en match. Il ne manque qu'un détail : marquer un but.
A titre personnel, vous avez été pas mal critiqué avant la Coupe du monde...
E.A. : J'accepte les critiques. Je ne suis pas bon, je suis bon... Tant mieux. J'essaie de donner le maximum. L'important, c'est le Mondial. Ce qui se passe avant sert à préparer.
Lors de la préparation, vous étiez moins concentré alors ?
E.A. : Non, ce n'est pas une question de concentration. On met des choses en place. Le 4-3-3, on ne connaissait pas. Contre le Costa Rica, il y a peut-être eu l'euphorie du changement. Après, tu joues la Tunisie, tu ne gagnes pas. Mais tu ne perds pas... Voilà. L'entraîneur a deux systèmes, peut en changer. Des fois, ça marche, des fois on se trompe.
Comment sentez-vous William Gallas ?
E.A. : Il est à 100%. S'il ne l'était pas, il ne serait pas titulaire. Moi, je suis content qu'il soit là, pour son expérience et ce qu'il apporte dans le groupe.
On a l'impression que ce que vous avez gagné derrière, vous l'avez perdu devant...
E.A. : C'est différent. Je pense qu'on s'est lâché. On a été solide, on a su se créer des occasions. Il ne faut pas oublier qu'en face il y a une équipe d'Uruguay qui joue au ballon et ne nous a pas mis en difficulté plus que cela. Dans l'ensemble, on a bien géré notre match, même s'il a manqué le but qui aurait fait la différence. Globalement, on est satisfait. Pas soulagé. Pour ce qui est de l'attaque, on a la chance d'avoir des attaquants de très haut niveau. Et certains sont même sur le banc.
La défense est-elle mieux protégée avec deux récupérateurs ?
E.A. : Non, pas forcément. Un des deux récupérateurs doit monter et soutenir les attaquants. Sur les contre-attaques, on se retrouve toujours à cinq derrière.
Quel est votre objectif à court terme ? Terminer premier de la poule ?
E.A. : L'objectif est de passer. Si tu finis premier, tant mieux. Sinon... Pour être champion du monde, il faudra jouer des gros de toute manière.
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