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Après Pays-Bas - Mexique (2-1), notre antisèche : Même enrayée, la machine oranje triomphe toujours

Vincent Bregevin

Mis à jour 02/07/2014 à 09:31 GMT+2

Les Pays-Bas ont été contrariés par le Mexique dans le jeu (2-1). Mais leur force de frappe offensive a fini par faire la différence. Notre antisèche.

Grâce à Sneijder et Huntelaar, les Pays-Bas ont battu le Mexique (2-1) pour passer en quart de finale

Crédit: AFP

Le jeu : Les Pays-Bas ont fini par trouver la formule

Dans leur schéma traditionnel en 3-4-1-2, les Pays-Bas ont subi la maîtrise mexicaine pendant une petite heure, notamment dans l'entrejeu où les Mexicains ont fait un meilleur usage du ballon, se procurant davantage d'occasions sans être réellement inquiétés par l'attaque oranje. Après l'ouverture du score, Louis van Gaal a procédé à plusieurs changements tactiques payants, avec l'entrée de Memphis Depay pour animer le côté gauche, le passage à une défense à quatre et un coaching gagnant en lançant Klaas-Jan Huntelaar. Les Néerlandais ont été bien plus dangereux dans cette configuration avec une meilleure exploitation des ailes pour étirer la défense adverse. Le Mexique a alors eu tendance à trop reculer pour préserver son avantage. Il a fini par le payer.
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Sneijder Depay - Netherlands vs Mexico - World Cup 2014 (AFP)

Crédit: AFP

Les joueurs : Robben justement récompensé

Arjen Robben continue de survoler le Mondial. S'il n'a pas marqué face au Mexique, l'ailier néerlandais a quand même été le meilleur élément de sa formation, multipliant les dribbles pour tenter de faire la différence et finissant par obtenir le penalty de la victoire. Klaas-Jan Huntelaar s'est chargé de le transformer, ponctuant son entrée salvatrice pour les Pays-Bas puisqu'il a aussi délivré la passe décisive pour Wesley Sneijder. Qui n'a pas fait grand-chose à part ça, mais cela suffirait presque à faire de sa prestation une réussite.
Le Mexique a payé la sortie d'Hector Moreno, très bon en défense et souvent inspiré sur ses transversales. Hector Herrera a confirmé son excellent Mondial avec un impact conséquent sur l'attaque mexicaine, surtout en première période, tout comme Giovani Dos Santos, dont les nombreuses initiatives ont été récompensées par un but. Rafael Marquez avait fait un match remarquable avant de concéder le penalty sur Robben. Guillermo Ochoa a encore fait des miracles, mais cela n'a pas suffi pour stopper les Pays-Bas.
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Arjen Robben - Ochoa

Crédit: Eurosport

Le tournant qui n'a pas eu lieu : Peralta a failli sortir la copie conforme

56e minute de jeu : Le Mexique a pris l'avantage depuis une petite dizaine de minutes et reste une menace constante pour les Pays-Bas. Sur une action un peu similaire à celle du but de Giovani Dos Santos, Oribe Peralta repique dans l'axe, élimine un défenseur néerlandais avant d'adresser une frappe puissante vers le but de Jasper Cillessen. Mais le gardien néerlandais s'interpose cette fois-ci, privant le Mexique du break. Dans la foulée, Louis van Gaal procède à un changement tactique, et les Mexicains ne verront quasiment plus la surface oranje.

La stat : 3

Les Pays-Bas n'ont jamais douté malgré l'avantage pris par le Mexique. Et ce n'est pas par hasard. Les Néerlandais se sont retrouvés menés au score pour la troisième fois en quatre matches dans cette Coupe du monde. Et ils se sont imposés pour la troisième fois. Ses futurs adversaires sont prévenus : en plus de sa force de frappe offensive, l'équipe de Louis van Gaal a des ressources mentales.

Le tweet qui nous a fait sourire

L'histoire bégaie pour le Mexique

La décla : Miguel Herrera (sélectionneur du Mexique)

C'était un penalty inventé

La question : Miguel Herrera a-t-il plombé le Mexique ?

Il y a eu deux périodes dans cette rencontre. Une qui a duré un peu moins d'une heure, largement maîtrisée par le Mexique. L'autre, d'un peu plus d'une demi-heure, a vu les Pays-Bas faire le siège de Guillermo Ochoa. Louis van Gaal n'est pas étranger à ce phénomène. Le sélectionneur néerlandais a fait les changements tactiques et techniques nécessaires pour redonner vie à son équipe. Des modifications auxquelles le Mexique n'a pas su répondre. Miguel Herrera a forcément une part de responsabilité, même s'il n'a pas été aidé par la blessure de l'un des cadres de sa défense, Hector Moreno, en toute fin de première période.
La sortie de Giovani dos Santos, en revanche, ne semblait pas s'imposer aussi tôt, dès l'heure de jeu, alors qu'il était l'attaquant le plus menaçant pour la défense néerlandaise. En le remplaçant par Javier Aquino, venu prêter main forte à Paul Aguilar sur le côté droit après l'entrée de Memphis Depay, le sélectionneur mexicain a un peu condamné son équipe à subir jusqu'au bout. Alors qu'elle avait la maîtrise du jeu jusque-là. Le Mexique a immédiatement reculé, et les Néerlandais ont cadré leur premier tir de la rencontre une minute après la sortie de Dos Santos. Pas forcément une coïncidence.
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Miguel Herrera, le coach du Mexique, en discussion avec Miguel Layun

Crédit: Panoramic

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