Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Bosnie-Herzégovine - Iran (3-1), notre antisèche : Sans le ballon, l’Iran ne pouvait rien espérer

Florian Maussion

Publié 25/06/2014 à 22:12 GMT+2

Battu par la Bosnie-Herzégovine (1-3), l’Iran a dit adieu au premier huitième de finale de son histoire. Sevrés de ballons, les hommes de Carlos Queiroz ont été étouffés d’entrée par leurs adversaires. Notre antisèche.

Andranik Teymourian (Iran) et Sven Susic (Bosnie) à la lutte

Crédit: AFP

Le jeu : L’Iran n’a pas vu le ballon

L’Iran devait gagner pour espérer. Mais elle n’a quasiment pas vu le ballon. Dès le coup d’envoi, les Bosniens n’ont laissé que des miettes aux joueurs de Carlos Queiroz. Avec 29% de possession de balle au bout de vingt minutes, l’Iran n’est jamais parvenu à reprendre le contrôle de la partie. Alignés en 4-4-2 avec le duo Dzeko – Ibisevic en pointe, la Bosnie-Herzégovine a utilisé son milieu de terrain pour neutraliser la Melli. Sur l’ensemble de la rencontre, les hommes de Safet Susic ont réussi 543 passes contre 276 pour ceux de Carlos Queiroz.
Dominés, les Iraniens s’en sont remis aux contres et aux coups de pied arrêtés. Mais à chaque fois qu’ils se sont procuré une bonne situation, ils se sont retrouvés hors-jeu. Huit fois les arbitres assistants ont levé leurs drapeaux contre la Melli sur l’ensemble de la rencontre. Seul Reza Ghoochannejhad  est parvenu à tromper l’alignement bosnien. Mais à la 82e minute, c’était déjà trop tard pour que l’Iran garde espoir.
picture

Reza Ghoochannejhad (Iran), lors du dernier match de poule face à la Bosnie - Coupe du monde 2014

Crédit: Panoramic

Les joueurs : Pjanic et Dzeko ont tout fait, Ghoochannejhad en retard

La Bosnie-Herzégovine attendait beaucoup du duo Pjanic – Dzeko pour ce Mondial. Contre l’Argentine et le Nigeria, ils n’avaient pas eu l’occasion de s’illustrer. Face à l’Iran, ils ont quasiment tout fait.
Avec 66 passes réussies, Miralem Pjanic n’a pas été le meilleur dans ce secteur, devancé par Muhamed Besic et ses 89 passes réussies. Mais le milieu de la Roma a été l’homme clé de son équipe avec un but et une passe décisive. À la 23e, son ouverture pour Dzeko a amené l’ouverture du score. À la 59e, il n’a pas tremblé dans son duel face à Haghighi après une passe de… Dzeko.
L’attaquant de Manchester City a rayonné à la pointe de l’attaque bosnienne, même s’il a enlevé une balle de 3-0 à Pjanic, qui arrivait lancé. Tout l’inverse de Reza Ghoochannejhad. Le buteur de l’Iran était celui qui devait porter les espoirs de son équipe. Il a été transparent pendant quatre-vingt minutes, laissant au trio Dejagah-Hajsafi-Shojaei la responsabilité d’emmener l’attaque de la Melli. Son but à la 82e est arrivé bien trop tard pour changer quoi que ce soit au résultat.

Le tournant qui n’a pas eu lieu : Shojaei trouve la barre

La Bosnie-Herségovine mène 1-0 depuis moins de deux minutes. Le ballon traîne dans la surface bosnienne. Des 20 mètres, Shojaei envoie une frappe puissante du droit qui s’écrase sur la barre de Begovic. A 1-1, l’Iran aurait pu continuer à espérer.

La stat : 0

L’Iran n’a jamais gagné face à une équipe européenne en Coupe du monde. Elle a perdu cinq fois pour un match nul.

La décla : Safet Susic sait que la Bosnie-Herzégovine a fait plus que sauver l’honneur

Nous avons probablement été portés par l'enjeu et nous avons écrit notre histoire du football.

Le tweet qui nous a fait sourire

A dix minutes près, les Iraniens seraient partis du Brésil avec une statistique embarassante.

La question : Avec le 4-4-2, la Bosnie-Herzégovine pouvait-elle aller plus loin ?

Face à l’Iran, Safet Susic a fait évoluer son équipe en 4-4-2 dès le coup d’envoi. Un schéma de jeu qu’il avait utilisé avec succès lors des qualifications pour le Mondial. Face à l’Argentine (1-2) et au Nigéria (0-1), le sélectionneur bosnien a fait débuter son équipe en 4-2-3-1 avec le seul Dzeko en pointe. Contre l’Albiceleste, son équipe a trouvé la faille après l’entrée de Vedad Ibisevic… et le passage au 4-4-2. Avec ce système, ainsi qu’avec Dzeko et Pjanic au meilleur de leur forme dès le premier match, la Bosnie aurait pu se mêler à la course aux huitièmes.
picture

Edin Dzeko et Miralem Pjanic, buteurs pour la Bosnie lors du troisième et dernier match de poule face à l'Iran - Coupe du monde 2014

Crédit: AFP

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité