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Grèce - Côte d'Ivoire (2-1) : Sio ne l’a pas fait exprès mais il a bien touché Samaras

Nicolas Couet

Mis à jour 26/06/2014 à 16:21 GMT+2

La Côte d’Ivoire s’est fait éliminer de la Coupe du monde en concédant un penalty qui fera couler beaucoup d’encre. Pour certains, c’est Georgios Samaras qui s’est jeté sur Giovanni Sio mais les images prouvent qu’il y a contact. Une chose est sure, le débat est ouvert.

Samaras a inscrit le but de la qualification contre la Côte d'Ivoire

Crédit: Panoramic

Un penalty est toujours source de contestation. Le débat devient carrément passionné quand il intervient dans le temps additionnel d’un match qui offre un billet pour un huitième de finale de la Coupe du monde. On joue la 92e minute de Côte d’Ivoire-Grèce, ce mardi. Alors que les Ivoiriens filent vers le premier huitième de finale d’un Mondial de leur histoire au bénéfice du match nul (1-1), Samaras, au duel avec Giovanni Sio, s’écroule dans la surface à la réception d’un centre venu de la gauche.
En temps réel, la chute de l’attaquant grec ne laisse aucun doute : le penalty semble justifié. Viennent alors les ralentis qui, selon l’angle, enragent les plus sceptiques ou confortent l’idée de l’arbitre équatorien, Carlos Vera. Certaines images laissent à penser que l’ancien joueur du Celtic Glasgow s’empale sur l’attaquant du FC Bâle et se crochète seul. Vu de derrière, il apparait pourtant clair que la jambe gauche de Sio retient le pied de frappe de Samaras, les yeux rivés sur le ballon. Une attitude qui ne laisse pas penser à une volonté de l’attaquant grec de tricher. D’autant que sa mise en mouvement et sa course indiquent une volonté nette de jouer l’action.
La thèse de la simulation prend du plomb dans l’aile. Celle d’une défense maladroite de Sio peut tenir. Pas habitué à se retrouver en pareille situation dans sa surface, l’ancien Sochalien reste statique et attend tranquillement le ballon. La principale erreur des Ivoiriens est donc de ne pas avoir prévenu leurs coéquipiers de la présence de Samaras dans son dos. Un manque de communication qui n’a pas permis à Sio de se mettre dans le mouvement et de réagir. Une fois le danger senti, Sio s’est mis en action mais dans l’intention, Samaras avait déjà pris le dessus en armant sa frappe qu’il n’a pas pu terminer puisqu’elle a heurté celle de son adversaire qui paie cher son immobilisme. Chacun se fera donc son avis, l’arbitre, lui, s’est fait le sien en une fraction de seconde. Et s’il a ses détracteurs, il a aussi ses partisans. Toute l’histoire des penalties.
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