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Les 12 nations les plus étonnantes de l’histoire de la Coupe du monde

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 27/02/2014 à 08:34 GMT+1

Ils ont fait l’histoire de la Coupe du monde plus discrètement que le Brésil ou l’Italie. Mais ces pays ont eu leur part de lumière. En voici douze, par ordre chronologique.

World Cup, astonishing teams, Israel 1970, Canada 1986, Cuba 1938

Crédit: AFP

Etats-Unis (1930)

Ce n’est pas sans une certaine curiosité que l’Uruguay accueille les Etats-Unis en ce mois de juillet 1930 pour disputer la première Coupe du monde. Moins d’un an après le crash boursier de 1929, on imagine que les Américains ont d’autres chats à fouetter. Le terrain prouve le contraire ! Les coéquipiers de Bert Patenaude, le Landon Donovan des années 30, sont demi-finalistes. Ils obtiendront même la troisième place en... 1986 (!) après que la FIFA a publié un classement rétrospectif de toutes les Coupes du monde. Pour un but de moins encaissé que la Yougoslavie, les États-Unis montent sur le podium, cinquante-six ans après !

Egypte (1934)

En 1934, apparaissent les premiers matches de qualification. L'Egypte, la Palestine sous mandat britannique et la Turquie se retrouvent dans le même groupe. La Turquie déclare forfait avant le premier match. Reste à départager l'Egypte et la Palestine. Le match aller est une formalité pour les Egyptiens (7-1). Les Pharaons se montrent également dominateurs (4-1) au match retour à Jérusalem et obtiennent le droit de participer à la phase finale comme représentant de l'Afrique. A Naples, en huitièmes de finale, l’Egypte tient le nul (2-2) à la pause avant de s’incliner (2-4) sans démériter face à la Hongrie, l’un des ténors européens.

Indes néerlandaises (1938)

Il aura fallu le double forfait des Etats-Unis et du Japon pour voir les Indes néerlandaises - nom que les Pays-Bas donnent à l'ensemble des îles qu'ils contrôlent en Asie du Sud-est jusqu'à la Seconde Guerre mondiale - disputer la Coupe du monde 1938 en France. L’aventure des futurs Indonésiens s’arrête à Reims dès la première rencontre comptant pour les huitièmes de finale, et où un public de curieux s’est déplacé pour voir ces gars venus d’ailleurs face au futur finaliste hongrois (0-6). A ranger dans les Etats disparus, au même titre que la Tchécoslovaquie, l’URSS, la RDA ou la RFA.


Cuba (1938)

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Cuba, Roumanie, 1938

Crédit: AFP

En 1938, Fidel Castro n’a que 12 ans ! Un âge suffisant pour se rappeler que son île ne doit sa participation qu’aux forfaits successifs de la Colombie, du Costa Rica, du Mexique, du Salvador et du Surinam ! Excusez du peu. Mais l’essentiel est bien de participer. A Toulouse, les Cubains impressionnent, toujours en mouvement, ils courent sur tous les ballons et poussent les Roumains à rejouer (3-3 a.p.). Mieux même, ils les éliminent trois jours plus tard. En quarts de finale à Antibes, Carvajeles, le portier cubain, encaisse huit buts des Suédois. Fin du "modèle cubain"...

Israël (1970)


Dans un pays qui a plus l’habitude de mettre en avant ceux qui se sont illustrés sur les champs de bataille, les joueurs de football qui ont défendu les couleurs d’Israël en 1970 au Mexique lors de la plus belle des Coupes du monde, ont gagné leur place au panthéon des héros nationaux. Dans un groupe qui compte deux futurs demi-finalistes, Israël fait très bonne figure. Deux matches nuls face à la Suède (1-1) et l’Italie (0-0) et une défaite logique contre l’Uruguay (0-2) lui font gagner le cœur des supporters mexicains.
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Israel, 1970, Coupe du monde

Crédit: AFP

Haïti (1974)

Deux buts inscrits, quatorze encaissés en trois matches et autant de défaites, Haïti a pourtant marqué l’histoire de la Coupe du monde et celle du football italien en mettant fin, par l’intermédiaire de son avant-centre Emmanuel Sanon dit Manno, aux 1143 minutes d’invincibilité (soit douze matches et demi!) de Dino Zoff dans les buts de la Squadra. La défaite 1-3 reste anecdotique. Le reste, en revanche, est un long chemin de croix. Sept buts encaissés face à la Pologne, quatre face à l’Argentine malgré un deuxième but de Sanon, définitivement héros national.
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Selección Haiti 1974

Crédit: Imago

Zaïre (1974)

Après une défaite "honorable" (0-2) face à l’Ecosse de Billy Bremner, le Zaïre va connaitre l’une des plus retentissantes défaites de l’histoire de la Coupe du monde. Ayant mal récupéré de leur débauche d’efforts face aux Ecossais, les Zaïrois vont littéralement exploser et encaisser neuf buts de sept joueurs yougoslaves différents qui n’en demandaient pas tant. La défaite 0-3 face au Brésil passe finalement pour une "bonne performance".
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1974 Brazil Zaire

Crédit: Imago

Canada (1986)

Une seule apparition pour ce pays dont la "culture footballistique" est inversement proportionnelle à sa surface ! Dans le groupe C, celui de la France, de l’URSS et de la Hongrie, le Canada subit, certes, trois défaites mais n’encaisse que cinq buts dont un de Jean-Pierre Papin qui délivre la France à dix minutes de la fin du match pour son premier match de Coupe du monde. Tous les observateurs sont unanimes, le Canada est loin d’être ridicule.
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Canada - France, 1986, Mexico, Dominique Rocheteau

Crédit: AFP

Emirats Arabes Unis (1990)

Outre le fait que les protège-tibias sont obligatoires pour la première fois dans une Coupe du monde, on retiendra du Mondial italien, le rôle de faire-valoir des Emirats Arabes Unis dans le groupe D. Le petit émirat de la Péninsule arabique s’est pourtant donné les moyens de bien figurer dans la compétition en confiant les rênes de sa sélection à Carlos Alberto Parreira. Au final ? Onze buts encaissés pour deux inscrits en trois matches et une élimination dès le premier tour. Le coach brésilien fera beaucoup mieux quatre plus tard en devenant champion du monde, mais avec le Brésil.

Jamaïque (1998)

En France, en 1998, à quelques jours du début de la Coupe du monde, le public est impatient de “voir” la Jamaïque. Une attente digne de celle ressentie, quelques années plus tôt, avant un concert de Bob Marley, Pape du reggae et icône associée à tout jamais à son île natale. Sur le terrain, les Reggae Boyz alternent le bon et le moins bon. Victoire face au Japon (2-1) mais lourde défaite au Parc des Princes face à l’Argentine (0-5). Batigol, Gabriel Batistuta, réussit un triplé, qui met à mal la “cool attitude”...
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Gabriel Batistuta header shot Jamaica France 1998

Crédit: Imago

Togo (2006)

En février 2006, Stephen Keshi, pourtant artisan de la qualification, est remplacé au poste d’entraîneur par l'Allemand Otto Pfister. Mais en France, on tremble depuis le tirage au sort des groupes. Le Togo 2006 va-t-il refaire à la France le coup du Sénégal 2002 ? Nombreux sont ceux qui pensent que les Bleus peuvent chuter dans ce nouveau piège africain. L’espoir revient après le double échec des Eperviers du Togo, dans le groupe G, face à la Corée du Sud (1-2) puis la Suisse (0-2). A Cologne, la France bute longtemps sur Kossi Agassa, le gardien de Metz et du Togo avant que Patrick Vieira puis Thierry Henry ne débloque la situation quà l’heure de jeu.

Trinité-et-Tobago (2006)

Avec un peu plus d'un million d'habitants, Trinité-et-Tobago n’a pas vocation à être une place forte du football mondial. Après avoir manqué de peu la qualification en 1974 et en 1990, T&T participe à sa première phase finale en 2006 avec des joueurs évoluant pour la plupart en deuxième voire troisième division. Leo Beenhakker dirige l’équipe, Dwight Yorke en est la vedette. Pour leur premier match, les Soca Warriors tiennent la Suède en échec (0-0). Shaka Hislop, leur portier, est, ce jour-là en état de grâce. Quelques jours plus tard, T&T résiste à l'Angleterre durant 75 minutes avant de lâcher prise et de perdre (0-2). T&T quitte donc la compétition sans avoir inscrit un seul but mais en laissant l’image d’une équipe combative et courageuse.
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