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Mondial 2014, Brésil : Défenseur sans talent, Luiz Felipe Scolari est devenu un sélectionneur adulé

Florian Maussion

Publié 11/06/2014 à 23:05 GMT+2

Revenu sur le banc de la Seleçao fin 2012, Luiz Felipe Scolari sait qu’il n’a pas le droit à l’erreur lors du Mondial 2014. Mais le sélectionneur du Brésil peut déjà s’appuyer sur sa première expérience victorieuse avec le Brésil, et sur son passé d’entraîneur de clubs.

Scolari a repris les rênes du Brésil en novembre 2012.

Crédit: AFP

"Nous avons l’obligation de gagner le titre. On n’organise pas la Coupe du monde pour être troisième ou quatrième." Luiz Felipe Scolari a prévenu. À l’aube de disputer sa deuxième phase finale de Coupe du monde à la tête du Brésil - après 2002 - le technicien auriverde ne vise rien d’autre que la victoire le 13 juillet prochain sur la pelouse du Maracana.
À 65 ans, "Felipao" a pour lui une expérience que peu de sélectionneurs peuvent revendiquer. Son premier Mondial avec la Seleçao, il l’a remporté avec la génération Ronaldo - Rivaldo. Quatre ans plus tard, il joue une demi-finale avec le Portugal face à la France. Mais c’est en club que la carrière d’entraîneur de Luiz Felipe Scolari a pris le plus d’ampleur. Après une carrière de défenseur sans grand relief, il décide de se consacrer au métier d’entraîneur au début des années 1980. Depuis, il a entraîné une quinzaine de clubs dans six pays différents, y compris au Japon, au Koweit et en Ouzbékistan.
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Scolari a remporté la Coupe du Monde 2002 avec le Brésil.

Crédit: Getty Images

Vite oublié en Europe, adulé au Brésil

Si les Européens gardent de Scolari le souvenir de la finale de l’Euro 2004, perdue à domicile avec le Portugal (face à la Grèce 1-0), ou son passage aussi rapide que difficile à Chelsea lors de la saison 2008-2009, sa popularité de l’autre côté de l’Atlantique est plus forte que jamais.
Son retour sur le banc de la sélection en novembre 2012 a fait l’unanimité auprès des supporters, et a même suscité un certain soulagement. À moins de deux ans de « son » Mondial, le deuxième sur son sol après l’édition 1950, le Brésil avait perdu le visage de conquérant qui faisait habituellement sa force. Dunga a échoué en quart de finale de la Coupe du monde 2010, et son successeur Mano Menezes n’a jamais réussi à faire jouer les Auriverde dans le bon sens. En 2001, il était arrivé à la tête du Brésil dans une situation analogue, contraint de gérer une équipe encore marquée par la finale perdue face à la France en 1998 et les intérims transparents de Vanderlei Luxemburgo et Emerson Leao. Avec le succès que l’on connaît.
Cette fois, il n’a fallu que huit mois à Scolari pour faire de son retour à la tête de la Seleçao un retour gagnant, le temps d’étriller l’Espagne en finale de la Coupe des confédérations (3-0). De quoi faire souffler un vent d’optimisme parmi les supporters de la Seleçao, et d’enlever aux hommes de "Felipao" un peu de pression à quelques heures du coup d’envoi du match d’ouverture face à la Croatie, ce jeudi (22h).
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