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Mondial 2014 - Préparation: Villa porte l'Espagne face au Salvador en amical (2-0)

ParAFP

Publié 08/06/2014 à 00:51 GMT+2

Après des blessures à répétition, Diego Costa a fait son retour samedi contre le Salvador, que l'Espagne a battu samedi grâce à un doublé de David Villa (2-0).

David Villa congratulé par Diego Costa lors de la victoire de l'Espagne contre le Salvador en amical

Crédit: AFP

Tout va pour le mieux pour la Roja. Une équipe d'Espagne ultra dominatrice mais peu réaliste a battu le faible Salvador 2-0 grâce à un doublé de David Villa, samedi à Washington, pour son dernier match de préparation au Mondial 2014. Au-delà du résultat, copie confirme de la sortie face à la Bolivie (2-0) la semaine dernière à Séville, cette rencontre disputée face à la 68e nation au classement Fifa a permis de voir Diego Costa revenir à la compétition. A six jours de son entrée en lice face aux Pays-Bas dans le groupe B de la Coupe du monde, la Roja s'est rassurée quant à l'état de forme de son attaquant, inquiété par des problèmes musculaires récurrents à une cuisse et qui n'était pas certain d'être du voyage au Brésil.
Dans un FedEx Field inondé de soleil, l'Hispano-Brésilien, champion d'Espagne avec l'Atletico Madrid, n'a pas tardé à se mettre en lumière, en obtenant un penalty moins de trois minutes après le coup d'envoi. Malheureusement pour l'Espagne, Cesc Fabregas n'a pas transformé l'offrande de Costa puisque sa frappe s'est envolée au-dessus de la cage salvadorienne. Les champions du monde et double champions d'Europe en titre ont eu beau faire le siège de la zone adverse, grâce à une possession de balle sans partage, ni Sergio Ramos (11e, 38e) ni Fabregas (21e, 36e), trop imprécis, n'ont pu faire la différence.
A l'heure de jeu, le revenant Costa pensait avoir retrouvé le chemin des filets adverses, mais le but fut finalement attribué à son coéquipier Villa (60), entré en jeu après la pause à la place de Fabregas. La nouvelle recrue du New York City FC a ensuite doublé la mise en fin du match (88e) pour donner du relief à une victoire somme toute assez fade. L'essentiel était ailleurs. Le pari de Vicente Del Bosque, qui avait choisi de titulariser Juanfran, Xavi Alonso et Costa tous trois de retour de blessure, s'est avéré payant. A défaut d'acquérir des certitudes, l'Espagne a levé certains doutes.
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