Bert van Marwijk (Australie) : "Le Danemark est plus une équipe que la France"

ParAFP

Mis à jour 21/06/2018 à 14:04 GMT+2

COUPE DU MONDE - Avant d'affronter le Danemark ce jeudi (14h), le coach des Socceroos, Bert van Marwijk, a dressé le portrait de son adversaire du jour. Et l'a même comparé à l'équipe de France après la victoire des Bleus lors du premier match (2-1).

Bert van Marwijk et Didier Deschamps

Crédit: Getty Images

Le sélectionneur de l'Australie Bert van Marwijk a bien noté que "les Péruviens ont eu beaucoup d'occasions" contre le Danemark, de quoi donner des idées à ses joueurs pour leur deuxième match du Mondial 2018, jeudi à Samara.

"Nous avons plus confiance chaque jour dans notre jeu et c'est important, a souligné le coach néerlandais de l'Australie, prenant exemple sur le bon match contre la France, même s'il a été perdu (2-1). "Nous devons faire comme contre la France dans la discipline et améliorer les détails, nous devons tout faire un peu mieux. Nous avons eu quelques occasions, il nous en faut un peu plus. J'ai regardé Pérou-Danemark, les Péruviens ont eu beaucoup d'occasions, c'est important".

"Si je ne tenais compte que de ce match, je serais inquiet, c'est vrai, embraye Age Hareide, le sélectionneur norvégien du Danemark. Mais de nos 16 derniers matchs, c'est celui où nous avons concédé le plus d'occasions. Mais nous avons nous aussi eu beaucoup de bonnes occasions, donc au final je ne suis pas si inquiet, mais il faut faire mieux contre l'Australie, ça c'est sûr."

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Fiche Australie

Crédit: Eurosport

"Pas de pression"

Le Danemark "est une équipe très forte, difficile à jouer. Nous avons joué contre la France (défaite 2-1), je pense qu'ils ont plus de créativité mais peut-être que les Danois sont plus une équipe", a estimé van Marwijk.

"Il n'y a pas de pression sur l'équipe", assure le défenseur australien Aziz Behich, nous savons ce que nous avons à faire". Le latéral gauche a retiré "beaucoup de choses positives du dernier match, même si c'était décevant de ne pas repartir avec un résultat. Mais on travaille depuis des mois pour jouer comme le boss le veut, et on est retourné au tableau et sur la pelouse pour reprendre le travail et être prêt pour demain (jeudi)" contre le Danemark.

Dans la tête avant tout

Qu'elle sera la clé du match ? "Le mental, comme toujours", répond Yussuf Poulsen, le buteur danois contre le Pérou (1-0). Son coach entonne le même air. "Il faut être très fort mentalement pour ces matchs très serrés, être prêt dans la tête avant tout. L'équipe la plus forte dans la tête va gagner demain", insiste Hareide.

"L'Australie a fait un bon match contre la France, prévient le gardien danois Kasper Schmeichel, elle n'a pas eu de chance (défaite 2-1), elle est compacte en défense, elle est rapide sur les ailes, nous nous attendons à un match difficile". "Si nous jouons à notre meilleur niveau, nous avons de bonnes chances de gagner, ajoute Hareide. Mais au premier match nous avons trop pensé au résultat et nous n'avons pas très bien joué, nous devons d'abord être constants".