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Coupe du monde 2018 - Cette fois, le Mexique veut prendre le quart

Damien Dorso

Mis à jour 16/06/2018 à 15:28 GMT+2

COUPE DU MONDE - Le Mexique débarque à la Coupe du monde avec son excentrique entraîneur Juan Carlos Osorio et surtout la ferme intention d'atteidre les quarts de finale après six éliminations consécutives en huitièmes de finale. Son parcours en qualification, sa star, son sélectionneur, ses ambitions.

Visuel fiche Mexique

Crédit: Eurosport

Le profil du Mexique

Palmarès : Vainqueur de la Gold cup en 1977, 1993, 1996, 1998, 2003, 2009, 2011 et 2015, Vainqueur de la Coupe des confédérations en 1999
Classement Fifa : 15e

Son parcours en qualification

Le Mexique a lancé sa campagne de qualification en novembre 2015 au quatrième tour de la zone CONCACAF pour terminer en tête de son groupe avec 5 victoires et 1 nul. Il s'est ensuite retrouvé dans un groupe de six équipes qui comprenait également le Costa Rica, le Panama, le Honduras, Trinité-et-Tobago et les Etats-Unis. Les Mexicains ont négocié leurs rendez-vous avec sérieux et pris la première place qualificative sans trembler avec six succès, trois nul et un revers. Ce sera leur 16e participation à une phase finale de Coupe du monde, la 7e consécutive.
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Le Mexique a battu les Etats-Unis en qualifications pour la Coupe du monde.

Crédit: AFP

Le onze type

Ochoa - Salcedo, Reyes, Moreno, Layun - Molina, Herrera, Guardado - Vela, Hernandez, Lozano.

La star

Javier Hernandez surnommé Chicharito (le petit pois) a probablement déjà connu ses plus belles heures en club. Après des années exceptionnelles à Manchester United et au Bayer Leverkusen, l'attaquant de 29 ans n'est pas un titulaire indiscutbale à West Ham. En revanche, au sein de "El Tri" dont il porte le maillot depuis neuf ans, ce fils et petit-fils d'international mexicain garde un rôle prépondérant et un statut incontestable avec plus de 100 sélections et près de 50 buts.
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Hernandez

Crédit: Eurosport

Le jeune à suivre

Hirving Lozano apparait comme le talent le plus prometteur d'une sélection mexicaine très expérimentée. L'attaquant du PSV Eindhoven a fait ses débuts internationaux en 2016 et est régulièrement invité aux rassemblements depuis. Arrivé dans le championnat néerlandais l'été dernier, l'ailier de 22 ans y a réalisé une très belle saison avec 17 buts et 11 passes décives. Le dribbleur effréné a également marqué le but de la victoire 1-0 contre le Panama qui a permis au Mexique d'assurer sa place en Russie.
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Mexico's Hirving Lozano celebrates scoring their second goal

Crédit: Getty Images

Le sélectionneur

Avec Juan Carlos Osorio, le Mexique dispose d'un personnage très controversé sur son banc touche. Nommé à la tête de "El Tri" en octobre 2015, le Colombien de 56 ans qui mise beaucoup sur la préparation mentale a depuis inculqué aux Mexicains un immense esprit de combat. Ses joueurs évoluent en confiance mais développent aussi un jeu trop souvent agressif ce qui ne plait pas toujours aux supporters. Osorio, lui-même, a écopé d'une suspension de six matches après la Coupe des confédérations 2017 pour des mots diffamatoires et un comportement agressif envers les officiels.
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Juan Carlos Osorio, head coach of Mexico argues with the assistant referee

Crédit: Getty Images

Son histoire en Coupe du monde

Le Mexique n'est jamais allé plus lion qu'en quart de finale d'un Mondial, c'était en 1970 et 1986 lors des deux éditions disputées sur son sol. Il a réussi à franchir la phase de groupes à chacune de ses six dernières participations mais a aussi toujours échoué en huitième de finale. Ce fut ainsi le cas au Brésil il y a quatre ans avec une défaite 2-1 particulièrement amère devant les Pays-Bas sur un égalisateur de Wesley Sneijder à la 88e minute et un penalty controversé de Klaas-Jan Huntelaar dans le temps additionnel.
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: Arjen Robben of the Netherlands and Javier Hernandez of Mexico shake hands after the Netherlands' 2-1 win during the 2014 FIFA World Cup Brazil Round of 16 match between Netherlands and Mexico at Castelao on June 29, 2014 (Getty)

Crédit: Getty Images

Pourquoi cette Coupe du monde sera la bonne

Le Mexique arrive en Russie avec pour objectif de disputer un quart de finale. Les joueurs de "El tri" disposent d'une belle confiance née de leur parcours en qualification et d'une solide expérience, ils sauront fournir les efforts nécessaires pour sortir d'un groupe où l'Allemagne fait office de favori puis donneront tout en phase à élimination directe.
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Mexico's forward Raul Jimenez (L) celebrates with Mexico's forward Marco Fabian

Crédit: Getty Images

Son programme dans le groupe F

17 juin : Mexique - Allemagne (Moscou)
23 juin : Mexique - Corée du Sud (Rostov)
27 juin : Mexique - Suède (Ekaterinbourg)
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