Coupe du monde : La Croatie poursuit son sans-faute en battant l'Islande (2-1)

La Croatie n’a pas voulu faire de cadeau à l’Islande. Malgré une équipe largement remaniée (9 changements rapport au match précédent), les coéquipiers d’Ivan Rakitic, sur le banc au coup d’envoi, ont trouvé le moyen de continuer leur parcours sans-faute en disposant d’Islandais courageux mais manquant de talent (2-1). Éliminés, les Vikings ont fait ce qu’ils on pu et peuvent juste se réjouir d’avoir été les premiers à faire craquer la défense croate dans cette Coupe du monde 2018.

Trois matches, trois victoires. Ces Croates sont taillés pour résister à tout. Même quand ils jouent avec l’équipe B. Même quand ils doivent affronter des Islandais mettant énormément de coeur à l’ouvrage. Après une entame timide et disciplinée, les Vikings sont peu à peu montés en puissance et auraient mérité de rentrer au vestiaire avec au moins un but d’avance face à des Croates ayant placé leur curseur sur le mode gestion. Sauf que Birkir Bjarnason (34e) et Alfred Finnbogason (40e) ont manqué de réussite dans la zone de vérité. Tandis que Lovre Kalinic a sorti les parades qu’il fallait (45e+1, 45e+2).

Après la pause, le rythme est monté d’un cran : les Croates se sont mis à jouer et les Islandais ont continué d’y croire. Après avoir trouvé la barre, Milan Badelj a propulsé une demi-volée au fond sur une passe un peu chanceuse de Josip Pivaric (0-1, 53e). Dans la foulée, l’Islande a touché la barre à son tour (0-1, 56e) après un nouvel arrêt de Kalinic face à Sverrir Ingason (0-1, 55e). En panne d’efficacité, les Vikings ont fini par trouver la faille sur un penalty concédé par Dejan Lovren et transformé par Gylfi Sigurdsson (1-1, 76e). Voilà qui promettait un dernier quart d’heure feu jusqu’à ce qu'Ivan Perisic ne termine le boulot avec une frappe croisée imparable (1-2, 90e).

On se souviendra une nouvelle fois de l’état d’esprit magnifique des Islandais, paralysés par leurs limites dans une rencontre qu’ils devaient gagner à tout prix pour avoir une infime chance d’y croire. La Croatie, de son côté, sera attendue au tournant. Après une phase de groupes très solide à l’Euro 2016, elle avait été ramenée sur terre par le Portugal. Face au Danemark, il faudra, cette fois, ne pas trembler pour confirmer toutes les belles certitudes empilées jusque-là.