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Officiel : Vahid Halilhodzic n'est plus le sélectionneur du Japon

ParAFP

Mis à jour 09/04/2018 à 10:25 GMT+2

La Fédération japonaise de football (JFA) a annoncé lundi à deux mois du Mondial en Russie le limogeage du sélectionneur de l'équipe nationale, le Franco-Bosnien Vahid Halilhodzic, et son remplacement par le Japonais Akira Nishino, un entraîneur expérimenté en championnat (J-League).

Trabzonspor - Fenerbahçe (Vahid Halilhodzic)

Crédit: Eurosport

Halilhodzic et la sélection du Japon... c'est terminé ! L'ancien coach du PSG a été limogé, ce lundi. "Nous avons pensé que le nouveau sélectionneur devait être issu de la Fédération, étant donné qu'il ne nous reste plus que deux mois avant le Mondial" en Russie, a déclaré le président de la JFA Kozo Tashima.
Nommé en mars 2015, l'entraîneur de 65 ans avait mené l'an dernier les "Samouraïs bleus" vers la qualification pour leur sixième Coupe du monde d'affilée, mais les derniers résultats, en matches de préparation, ont été décevants (nul 1-1 contre le Mali, défaite 1-2 face à l'Ukraine). "Coach Vahid" avait alors été étrillé par les médias : "Pas de progrès, pas d'espoirs, nombreuses inquiétudes pour la Coupe du Monde", titrait Sports Nippon.
Depuis son arrivée au Japon, son mandat n'a pas été de tout repos, émaillé de conflits avec la Fédération. Certains cadres auraient préféré un management au style moins conflictuel, préconisant la mise en place d'un sélectionneur japonais.
J'aimerais bien de temps en temps qu'ils soient plus agressifs, plus malins, plus vicieux
"Beaucoup de personnes m'ont critiqué malgré le fait que le Japon était en tête de son groupe. Si ça n'avait pas été le cas j'aurais évidemment accepté (ces critiques), mais beaucoup étaient des critiques gratuites", avait regretté début septembre l'ex-entraîneur du Paris SG (2003-2005). "A ceux qui m'ont attaqué, je leur dis: dommage, mais je vais juste continuer mon travail", avait-il lancé après avoir la veille laissé entendre qu'il pensait quitter son poste "pour des raisons personnelles".
Dans un entretien à l'AFP en novembre 2016, il avait admis "bousculer peut-être certaines choses". "Je dis des choses que tout le monde ne peut pas apprécier. Mais si tu fais l'unanimité, c'est pas bien", s'était-il défendu.
Il jugeait les joueurs "trop respectueux". "J'aimerais bien de temps en temps qu'ils soient plus agressifs, plus malins, plus vicieux", disait-il. Début avril, le sélectionneur espérait encore conduire le Japon à "faire quelque chose de remarquable" en Russie. "Je n'oublierai jamais l'accueil qu'on a eu après la Coupe du monde à Alger. (...) J'espère qu'on va refaire la même chose avec le Japon", confiait-il dans l'émission Téléfoot, l'After.

Mondial difficile en perspective

Vahid Halilhodzic avait connu pareille mésaventure en 2010 alors qu'il était sélectionneur de la Côte d'Ivoire: il avait été débarqué sans ménagement, à quelques mois du Mondial en Afrique du Sud, après une Coupe d'Afrique des nations ratée la même année.
Le Japon a hérité d'un groupe difficile au Mondial-2018: face à la Colombie, au Sénégal et à la Pologne, il lui faudra accomplir un exploit pour se hisser en huitièmes de finale, performance qu'il a réussie à deux reprises dans son histoire, en 2002 et 2010.
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