Un novice ou un revenant en finale : le bas du tableau, c'est surréaliste !

Non, on n'était pas au bout de nos surprises. L'élimination de l'Allemagne dès la phase de poules n'était qu'un (énorme) coup de semonce. Celle de l'Espagne par la Russie est venue confirmer que ce Mondial est imprévisible. Le bas du tableau final illustre parfaitement le phénomène. Il n'y reste plus qu'un ancien champion du monde : l'Angleterre. Et son seul et unique titre mondial remonte à 1966. C'est donc une certitude : il y aura une équipe que l'on n'attendait pas vraiment en finale le 15 juillet à Moscou.

La probabilité de voir un pays qui n'a jamais disputé la moindre finale de Coupe du monde est importante. Il y en aura d'ailleurs au moins un en demi-finale. Après avoir éliminé les Espagnols, la Russie affrontera la Croatie, qui a éliminé le Danemark aux tirs au but (1-1, 3-2 t.a.b.). Les Croates avaient bien atteint les demi-finales de la Coupe du monde 1998, terminant même à la troisième place de l'épreuve. Mais, comme les Russes, ils n'ont jamais disputé une finale dans cette compétition.

Le dernier quart du tableau comporte deux autres formations dans le même cas, la Suisse, qui sera opposée à la Suède, et la Colombie, qui affrontera l'Angleterre. Avec les Anglais, les Suédois sont les seuls dans ce bas de tableau à avoir joué une finale de Coupe du monde. Cela remonte à 1958. Et si la probabilité de voir un novice en finale est forte, celle d'y retrouver un revenant existe également. Mais si l'Angleterre faisait éventuellement partie des outsiders, il n'y aura pas de favori issu du bas du tableau en finale de cette Coupe du monde. Et c'est déjà une petite révolution.