COUPE DU MONDE 2022 - Le Graët défend le Qatar : "Les critiques étaient excessives"

ParGabriel Baldi

Mis à jour 23/11/2022 à 20:19 GMT+1

COUPE DU MONDE 2022 - Dans un entretien accordé mercredi à RTL, Noël Le Graët a évoqué le Qatar, pays hôte de la Coupe du monde. "Je crois qu'il y a eu une campagne qui a été excessive à mon avis, mais vous savez, on aime bien en France être un peu excessifs sur beaucoup de dossiers", a-t-il souligné, tout en rappelant qu'il suivait la ligne de la FIFA concernant le brassard "One Love".

Un petit brassard aux grands enjeux politiques. Interdit par la FIFA pour la Coupe du monde, le brassard "One Love" agite cette première semaine. Alors que sept nations européennes étaient censées le porter pendant la compétition, la FIFA a formulé son interdiction, sous peine de récolter un carton jaune. "Nous avons clairement dit que nous souhaitons tous, en tant qu'équipe, et le staff également, que je porte ce brassard OneLove", avait par exemple déclaré Harry Kane, le capitaine anglais, pourtant obligé de plier devant la FIFA.

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Du côté des Bleus, la position n'est pas tout à fait la même. Le capitaine de l'Equipe de France, Hugo Lloris avait choisi avant même le début du Mondial de ne pas porter le bout de tissu. Position confortée par Noël le Graët, président de la FFF, ce mercredi. "On applique les directives de la FIFA, point final. On est 32 équipes à participer à cette Coupe du monde, de continents différents, de cultures différentes, de religions différentes avec des problèmes différents, a-t-il expliqué à L'Equipe. Je trouve très bien que la FIFA ait pris la décision que tout le monde porte le même brassard. À la Coupe du monde je suis la position de la FIFA. Quand on fait l'Euro, je suis celle de l'UEFA. Et en France, c'est la position fédérale qui prévaut. Chez nous, on distribue des brassards aux équipes amateurs pour ceux qui veulent les porter."

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Par ailleurs, le dirigeant français a évoqué le Qatar, pays hôte de la Coupe du monde. "Je crois qu'il y a eu une campagne qui a été excessive à mon avis, mais vous savez, on aime bien en France être un peu excessifs sur beaucoup de dossiers, a-t-il déclaré à RTL. Je crois que ce pays, bon, il est ce qu'il est, moi je regarde le côté football. Aux politiques de faire leur métier. Je sais que le Qatar et la France signent des contrats relativement élevés, les deux gouvernements ne s'entendent pas si mal et on n'a pas à se plaindre du PSG, de Nasser (Al-Khelaïfi) et de ses équipes, donc je crois effectivement que les critiques d'avant étaient excessives." (Avec AFP)

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