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Coupe du monde - Les tops et flops de Pays-Bas - Etats-Unis : L'arme fatale Dumfries, but bizarroïde de Wright et ennui

Mis à jour 03/12/2022 à 21:59 GMT+1

COUPE DU MONDE - Les Pays-Bas se sont qualifiés ce samedi pour les quarts de finale au terme d'un 8e de finale avare en spectacle et en émotions. Dans l'affaire, la défense américaine a affiché ses limites en mondovision. Tout l'inverse d'un Denzel Dumfries en feu et d'un Memphis Depay sur le chemin de son meilleur niveau. Voici les tops et flops de Pays-Bas – Etats-Unis.

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Les tops

  • Dumfries, l'arme fatale
Il avait flambé aux yeux de l'Europe l'an passé par sa vitesse et son sens de la contre-attaque. Denzel Dumfries n'a pas changé et reste toujours aussi redoutable quand il a de l'espace devant lui. Ce samedi, il s'est régalé des errements défensifs américains, servant sur un plateau Memphis Depay (10e) et Daley Blind (45+1e) grâce à l'arme fatale du centre en retrait. Mais, visiblement, cela ne suffisait pas. Seul au second poteau après un service royal de Blind, il a tué tout espoir adverse d'une reprise du gauche. Deux passes, un but : le TGV Dumfries roulait bien trop vite pour les Etats-Unis.
  • Le but le plus bizarre du Mondial
Une seule certitude : Haji Wright n'avait absolument pas prévu de marquer ce but-là. Auteur d'un contrôle complètement raté quelques secondes plus tôt, l'attaquant américain a réussi à lober un Noppert pourtant impeccable sur un geste toujours difficilement explicable. Une reprise ratée qui a fini sa course au fond des filets néerlandais. Sur le coup, il n'était pas sûr d'être l'auteur de ce but improbable. C'est pourtant lui qui s'est offert la réalisation la plus bizarre de ce Mondial au Qatar. "Je n'ai absolument aucune idée de comment ce but est rentré", s'est marré Virgil van Dijk après coup.
  • Depay, la montée en puissance
Une montée en puissance de sa part peut être l'une des clefs d'une Coupe du monde réussie pour les Pays-Bas. Et ce huitième de finale peut donner de l'espoir aux fans des Oranje. Après avoir joué une demi-heure contre le Sénégal (0-2) puis une mi-temps face à l'Equateur (1-1) et enfin une heure contre le Qatar (2-0), l'ancien Lyonnais, resté deux mois sans jouer avant d'arriver à Doha, a tenu 83 minutes ce samedi. Mais surtout, le Catalan, déjà présent sur les deux buts face au Qatar, a répondu présent devant. S'il perd le ballon sur le but américain, le deuxième meilleur buteur des Pays-Bas a en effet marqué un joli but pour débloquer son compteur dans ce Mondial. De quoi se dire que la montée en puissance est en chemin. La meilleure nouvelle possible pour une équipe batave trop dépendante des exploits de Cody Gakpo jusqu'ici.
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Memphis Depay célèbre son but avec Cody Gakpo lors de Pays-Bas - Etats-Unis en Coupe du monde 2022

Crédit: Getty Images

  • La célébration père-fils des Blind
Fêter un but dans les bras de son père ou de son fils en Coupe du monde, beaucoup en rêveraient. Daley et Danny Blind ont connu ce bonheur singulier ce dimanche. Après sa réalisation pour le 2 à 0 des Néerlandais, le défenseur de l'Ajax Amsterdam, auteur d'un match solide derrière en prime, a filé dans les bras de son père, Danny. Car l'ancien international néerlandais, emblématique libéro de l'Ajax de 1986 à 1999, est aujourd'hui l'adjoint de Louis van Gaal sur le banc des Pays-Bas.

Les flops

  • Le spectacle, grand absent
Il y eut ce premier but issu d'une action collective somptueuse. Puis une lueur d'espoir au moment de la réduction du score américaine. Mais, pour le niveau intrinsèque de ce premier 8e de finale, on s'est franchement ennuyé pendant de longues minutes. La faute à un scénario lisible et à un écart difficile à combler par les Américains. Mais aussi au minimalisme néerlandais dans ce Mondial, symbolisé par Louis van Gaal. Après les émotions de cette dernière journée de poules, on est redescendu d'un cran.
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Un supporter américain désabusé dans les tribunes du stade Khalifa

Crédit: Getty Images

  • Les absences de la défense américaine
Est-ce la fatigue ? L'usure des rencontres ? Les Etats-Unis n'ont en tout cas pas tenu la distance. Pourtant dominateurs en termes de possession, les coéquipiers de Timothy Weah n'ont pas su changer de rythme pour mettre à mal l'équipe néerlandaise. Et surtout, Team USA a manqué de sérénité en défense. Punie sur deux passes en retrait sur les deux premiers buts, l'arrière-garde américaine, dans le dur pour contrôler toute la largeur du terrain, a connu des oublis coupables. Sur le troisième but, Blind se retrouve ainsi totalement seul au second poteau. A ce niveau, ça ne pardonne pas.
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