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Bordeaux a tout bon

Eurosport
ParEurosport

Publié 19/12/2007 à 20:04 GMT+1

Bordeaux s'est imposé sur le terrain du Panionios (2-3), signant sa quatrième victoire en quatre matches dans le groupe H, lors de la dernière journée de la phase de poules de la Coupe de l'UEFA. Les Girondins étaient déjà assurés de la qualification et d

COUPE DE L'UEFA - GROUPE H
PANIONIOS - BORDEAUX : 2-3
Buts: Djebbour (5e s.p.), Makos (20e) pour Panionios - Cavenaghi (39e), Treoulinas (75e), Moimbe (86e) pour Bordeaux
Bordeaux a de la ressource. Déjà qualifiés pour les 16es de finale de la Coupe UEFA, les hommes de Blanc disputaient un match sans enjeu. Avec une équipe largement rajeunie, composée principalement de jeunes du centre de formation, on pouvait donc s'attendre à un match à sens unique face à une équipe grecque gonflée à bloc. Il n'en fut rien. Tout du moins à partir de la seconde période.
En effet, les coéquipiers de Cavenaghi sont rapidement pris à la gorge d'entrée de jeu. Opposés à une équipe hellénique jouant pour la première fois une qualification pour des seizièmes de finale en coupe d'Europe, les Bordelais sont vite débordés. Dans un stade plus que jamais électrique, il ne faut que cinq minutes aux Grecs pour débloquer la situation. Obligés de gagner pour se qualifier, les protégés de Lienen obtiennent rapidement un penalty pour une faute par derrière d'Ecuel sur Djebbour. L'Algérien se fait justice et délivre tout un stade (1-0, 5e).
Acculés dans leur moitié de terrain, les Marines et Blanc perdent trop vite le ballon et sont bousculés par la vivacité des attaquants adverse, notamment par Djebbour. Puis c'est le coup dur. Tout juste remis d'une blessure, Jemmali se blesse à nouveau tout seul au mollet sur un dégagement (17e). Privés de leur cadre en défense, les Girondins vont le payer cher quelques minutes après quand Makos crucifie Valverde à l'entrée de la surface d'une frappe en pleine lucarne (2-0, 20e). La messe semble alors dite d'autant que les situations dangereuses se multiplient devant le but de Valverde. Mais le portier français va se montrer impérial dans ses un contre un face à Djebbour.
Panionios va le regretter. En effet, moins d'une minute après un nouvel arrêt de Valverde, Cavenaghi redonne espoir aux siens en trompant Konig d'une frappe du coup de pied qui vient se loger au ras du poteau (2-1, 39e). Revenus dans le match juste avant la pause, les Girondins vont alors prendre progressivement l'avantage sur leurs hôtes.
Un Valverde des grands soirs
Paralysés par une possible égalisation bordelaise, les joueurs grecs vont se montrer nettement moins entreprenants en seconde période, contrairement aux Bordelais qui vont, comme d'habitude, mieux jouer après la pause. Cavenaghi va manquer l'égalisation d'un cheveu dès le retour des vestiaires grâce à un retour en trombe de Pletsch (46e) mais l'avertissement est donné.
Le coach adverse le reçoit cinq sur cinq et se montre de plus en plus inquiet sur son banc. Ses joueurs bne se créent plus d'actions et courent après le ballon. Pourtant, ils vont avoir l'occasion de tuer le match par Dario Fernandez. L'attaquant se présente seul face à Valverde mais là encore c'est le portier tricolore qui prend le dessus (67e). Panionios a laissé passer sa chance. Plus frais physiquement, les jeunes pousses de Bordeaux vont alors malmener la défense adverse. Obertan puis Tremoulinas imposent leur vitesse et leur technique. C'est donc fort logiquement que ce dernier conclut du bout du pied une remise de Cavenaghi (2-2, 75e).
Un parcours sans faute
Le scénario de la suite du match est la copie conforme du début de la deuxième période. Panionios obtient une énième balle de match par Pletsch mais Valverde se montre impitoyable (80e). Face à ce terrible manque de réalisme adverse, Bordeaux va tuer le match à quatre minutes du terme quand le jeune Moimbe marque de manière assez chanceuse pour sa première apparition en équipe première (2-3, 86e).
Les Girondins réalisent donc un parcours sans faute dans sa poule tout en préservant ses cadres pour le match de championnat. De leur côté, les Grecs se font doubler in extremis par Galatasaray qui vient les coiffer sur le poteau à la différence de but générale.
LA DECLA : Elie Baup (entraîneur de Toulouse)
"C'est bien que nous ayons gagné car nous restons sur une bonne dynamique depuis plusieurs matches de championnat. C'est notre première victoire en Coupe d'Europe et, à ce titre, il faut féliciter nos jeunes joueurs, mais la préoccupation est véritablement le match de Rennes (dimanche en championnat). Cela n'enlève pas le mérite à nos joueurs, mais peut-être que le Spartak n'a pas joué à son meilleur niveau. Ce que je retiens de notre participation en Coupe d'Europe, c'est la performance à Sofia dans un contexte très hostile, et aussi les regrets après le premier match perdu à Leverkusen et celui perdu ici face au Sparta Prague. Il faut en tirer des enseignements car ce qui est important, c'est de revenir en Coupe d'Europe. L'apprentissage cette année doit nous faire toucher du doigt tout ce qu'il y a à faire et à améliorer. Il ne faut pas que l'on se fixe de limites et surtout que l'on attende à nouveau 20 ans pour que le TFC revienne en Coupe d'Europe."
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