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Dans une conférence de presse surréaliste, Carlo Tavecchio contre-attaque et allume à tout-va

Guillaume Maillard-Pacini

Mis à jour 21/11/2017 à 19:57 GMT+1

Carlo Tavecchio n'a donc pas tardé à livrer ses premières vérités. Démissionnaire depuis ce lundi matin de la présidence de la Fédération italienne de football, il s'est littéralement lâché en conférence de presse quelques heures plus tard. Et il en a même profité pour expliquer que la nomination de Giampiero Ventura à la tête de la Nazionale en 2016... n'était pas son choix.

Carlo Tavecchio, Presidente Figc, Getty Images

Crédit: Getty Images

Une semaine tout juste après le match nul face à la Suède (0-0), synonyme de non-participation au Mondial en Russie, l'Italie règle ses comptes. Et fait tomber des têtes. Quelques jours après celle de Giampiero Ventura, le désormais ancien sélectionneur, voilà que c'est celle de Carlo Tavecchio qui est tombée ce lundi. Ce dernier a en effet été contraint de donner sa démission de la présidence de la FIGC (Fédération italienne de football), alors qu'il serrait les dents depuis une semaine pour la garder. C'est donc passablement remonté que Tavecchio s'est présenté en conférence de presse ce lundi après-midi devant une horde de journalistes. Et le one-man show a alors commencé...
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La conférence de presse hallucinante de Tavecchio

"Dimanche soir, Giovanni Malagò (NLDR : président du Comité Olympique Italien) a dit que Giampiero Ventura avait été choisi par Marcello Lippi après une analyse de 4 personnes. Je ne l’ai jamais dit parce que les réunions privées je ne les rends pas publiques", lâche tout d'abord Carlo Tavecchio. "Maintenant vous le savez, Ventura n’a pas été choisi par Tavecchio. Tavecchio paye pour Ventura. Je suis désespéré de ne pas avoir eu la qualification pour le Mondial et c’est donc devenu une tragédie."

Tavecchio a même parlé français

Hors de lui, Tavecchio s'est alors mis à parler... français, balançant des "Chapeau !" à tout va. "Maintenant nous allons parler français messieurs", annonce alors l'ancien président de la FIGC dans un moment totalement lunaire..." Dites-moi quels sont les résultats des autres fédérations. Selon vous, les quatre équipes en Champions League y sont parce que Tavecchio a mis le bleu de travail ou parce que nous avons changé l’équilibre européen ? Vous pensez qu’à 74 ans j’ai besoin de m’asseoir encore sur une chaise ?", hurle alors Tavecchio.
Mais si ce dernier a forcément une grande part de responsabilité dans le fiasco de la Squadra Azzurra, Giampiero Ventura, viré il y a quelques jours, est également pointé du doigt de l'autre côté des Alpes. "Si je pense avoir commis des erreurs pour avoir manqué la qualification au mondial ? Celle, de ne pas être intervenu à Milan pour changer l’entraîneur à la fin de la première mi-temps", balance Carlo Tavecchio en conférence de presse. Dans l'émission italienne "Le Iene", il avait même expliqué dimanche soir que le onze aligné contre la Suède était "une erreur" de Ventura, ne comprenant pas pourquoi Lorenzo Insigne "n'avait pas été aligné". En larmes, il confiait "ne pas dormir depuis 4 nuits" et que ces "deux matchs face à la Suède sont devenus depuis une obsession".
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