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Après France - Eire (2-1), Deschamps : "Je peux monter le ton des fois..."

Maxime Dupuis

Publié 26/06/2016 à 20:25 GMT+2

EURO 2016 - Didier Deschamps tire un bilan positif de la victoire au forceps face à l'Irlande (2-1). Rien n'a été simple mais le sélectionneur a aimé la réaction de ses hommes qui étaient passés complètement à côté lors de l'entame du match. Et pas seulement pour des raisons tactiques. A la mi-temps, les Bleus ont su se prendre en main.

Didier Deschamps et Patrice Evra

Crédit: Panoramic

Il n'a même pas esquissé le moindre "ouf". Il l’avait peut-être gardé pour l’intimité du vestiaire. A moins, tout simplement, que ce soit la force de l’habitude. Il faut dire que Didier Deschamps en a vu d’autres durant sa carrière. Depuis le début de l’Euro aussi. De Saint-Denis à Lyon, les Bleus ont pris la drôle d’habitude de faire trembler leurs supporters. Tard. Ou tôt. Ça dépend des jours. D’habitude, c’est plutôt vers la fin. Dimanche face à l’Irlande (2-1), c’était lors des quarante-cinq premières minutes, avant que la pause ne remette tout ce petit monde d’équerre.
Après une entame catastrophique, Didier Deschamps ne s’est pas acharné. Son pari Matuidi n’a pas fonctionné, il a tout changé. "Moi, je ne fais pas de pari, a-t-il néanmoins tenu à préciser. Je prends des décisions. Quand ça ne marche pas, c’est de ma faute. Je n’ai pas de souci avec ça. Après, peut-être que cela ne se serait pas mieux passé en commençant comme ça (en 4-2-3-1). Il n’y a pas que la tactique, il y a la détermination aussi. On est mal rentré dans le match".
Des joueurs ont parlé, et pas seulement ceux qui étaient sur le terrain
En lançant Kingsley Coman au début de la seconde période, DD a souhaité mettre du monde devant le but irlandais, ainsi que "rapprocher Griezmann de Giroud, apporter de la percussion et y gagner en largeur sur le terrain". Ça a parfaitement fonctionné. Mais pas seulement grâce aux vingt-deux jambes alignées sur le pré. Les onze têtes y sont également pour quelque chose. A la mi-temps, il a fallu remettre l'équipe dans le droit chemin.
Comment DD s'y est-il pris ? "Je peux monter le ton des fois…, a-t-il lancé, taquin. Maintenant, je ne vais pas vous dire ce qu’on s’est dit dans le vestiaire. Il y avait besoin de calme, mais aussi de secouer le cocotier." Qui l’a fait ? "Des joueurs ont parlé, et pas seulement ceux qui étaient sur le terrain. Ceux qui étaient sur le banc aussi. J’ai un groupe. Et tout le monde est à fond derrière l’équipe."
Cette équipe est aimée et elle a tout pour être aimée
Cette équipe, justement, elle ne fait pas tout parfaitement depuis le début du Championnat d’Europe et son entame à suspense face à la Roumanie (2-1). Pour autant, elle a un supplément d’âme qui n’est pas pour déplaire au patron. "Il n’y a pas que le caractère, il y a de la volonté, juge le sélectionneur de l’équipe de France. Cette équipe est aimée et elle a tout pour être aimée. Elle fait vibrer. Le soutien populaire est très fort, notamment ici à Lyon depuis deux jours."
La perfection attendra. Mais cela n’inquiète pas Didier Deschamps outre-mesure : "On ne fait pas tout bien mais j’ai vu les trois matches d’hier, on ne peut pas dire que tout a été bien fait. (…) L’Allemagne a dû changer aussi. La seule qui n’a pas changé, c’était la Croatie. On la voyait déjà en finale." Elle est aujourd'hui à la maison.
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Didier Deschamps lors du match France-Eire

Crédit: Panoramic

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