Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Giroud : "Griezmann, c’est Gerd Müller"

Martin Mosnier

Publié 08/07/2016 à 09:43 GMT+2

EURO 2016 - Antoine Griezmann a une nouvelle fois porté les Bleus jusqu’en finale ce jeudi. C’est lui qui a fait la loi face aux champions du monde allemands (2-0). Une prestation immense saluée par ses équipiers.

Antoine Griezmann, France - Allemagne, Euro 2016

Crédit: Panoramic

Jusqu’ici, elle s’appelait la génération Deschamps. C’est désormais la génération Griezmann. En trois matches, des 8es de finale jusqu’au dernier carré, Antoine Griezmann aura porté cette équipe de France. Il est devenu le symbole de ces Bleus flamboyants. L’attaquant madrilène en est désormais à six buts en autant de matches. Personne n’a fait mieux dans l’histoire de l’Euro hormis Michel Platini et ses neuf pions en 1984. Ne nous y trompons pas. Dimanche, c’est un duel de Ballon d’Or en puissance qu’il livrera avec Cristiano Ronaldo.
"C'est un grand joueur", a réagi Didier Deschamps après la rencontre. "Il l'a prouvé encore dans tout ce qu'il a fait. Il a été très généreux avec Olivier Giroud pour nous permettre d'avoir une équipe compacte. Il a de la vitesse et c'est un joueur très important. Il fait bien jouer les joueurs autour de lui." Le principal intéressé est resté très distant face aux micros. Pas d’euphorie, peu de mots. Comme toujours. Juste un sourire jusqu’aux oreilles quand Blaise Matuidi et Paul Pogba sont passés derrière lui pour le chambrer : "J’étais très heureux, il nous reste encore un match", a-t-il simplement commenté.

Envie de tirer à nouveau un penalty dans un match important

Olivier Giroud, lui, l’a tendrement enlacé. Une longue accolade deux heures après le coup de sifflet final. Les deux hommes sont décidément inséparables. L’un ne va pas sans l’autre. Le Gunner est revenu sur l’action du deuxième but français : "Si Neuer ne la prend pas, je suis au duel avec le défenseur. Mais il fait une erreur, il doit la boxer plus loin. Derrière, ironie du sort, Grizi, c’est Gerd Müller., Il la met parfaitement entre six jambes."
Avant de sceller le score, Griezmann avait pris ses responsabilités. Le 28 mai dernier, sous les couleurs de l’Atlético, il avait balancé son penalty sur la barre transversale et le Real avait fini par s’imposer aux tirs au but, séance lors de laquelle "Grizi" avait transformé sa tentative. Mais quand l’occasion s’est présentée au Vélodrome, il ne s’est pas défilé. C’est lui qui a, de suite, confisqué la balle.
Face à Neuer, avec le souvenir tout frais d’un penalty raté dans un match XXL, il en fallait du caractère pour ne pas trembler. "J’avais envie de pouvoir tirer à nouveau un penalty dans un match important", a-t-il expliqué après la rencontre. "Je l’ai eu et dès que j’ai pris mon élan, je pensais à ouvrir mon pied." Cela s’appelle la force de caractère. La force d’un champion. La force d’un joueur d’exception. Le meilleur de cet Euro.
De notre envoyé spécial à Marseille, Martin MOSNIER
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité