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Griezmann: "Si on en restait là, on allait tous passer pour des cons"

ParAFP

Mis à jour 27/06/2016 à 17:30 GMT+2

EURO 2016 - Héros de la victoire des Bleus sur l'Irlande en 8e de finale (2-1), Antoine Griezmann est revenu sur la rencontre et son repositionnement. Le double buteur a aussi livré quelques détails sur les discussions entre joueurs à la mi-temps.

Antoine Griezmann

Crédit: AFP

"On s'est tous dit les choses, si on en restait là, on allait tous passer pour des cons", a révélé lundi Antoine Griezmann, au lendemain de la qualification pour les quarts de finale de l'Euro de l'équipe de France aux dépens de l'Eire (2-1). Cette mi-temps du 8e de finale disputé à Lyon a eu son effet sur les joueurs français revenus avec d'autres intentions en seconde période après un premier acte raté où les Irlandais ont vite mené sur penalty.
Griezmann qui a renversé la situation pour les Bleus avec un doublé, a expliqué ce que s'étaient justement dit les joueurs et Didier Deschamps durant ce quart d'heure de pause. "On s'est tous dit les choses, en fait. En gros qu'il fallait se "bouger le cul", qu'on montre qui on était. Si on en restait là, avec ce résultat, on allait tous passer pour des cons. Et le coach a fait des choix tactiques qui nous ont aidés."
A droite ou dans l'axe, je donnerai le maximum
"Toutes nos premières mi-temps n'ont pas été très bonnes, a ensuite relevé Griezmann. Mais par rapport à hier (dimanche), ce n'est pas possible de faire pire", a-t-il insisté. Invité à donner son sentiment sur le mauvais début de rencontre des Bleus, le joueur de 25 ans a affirmé: "quand l'arbitre a sifflé le penalty, j'ai eu la même pensée que tous les Français: "Fais chier !".
Repositionné tout près d'Olivier Giroud après l'entrée de Kingsley Coman à la place de N'Golo Kanté, "Grizzi" est apparu transfiguré à l'image de l'équipe de France enfin conquérante. "J'ai eu une discussion avec la coach en arrivant et il m'a demandé où je me sentais le mieux, a révélé le joueur de l'Atlético de Madrid. J'ai dit que je jouerai là où il a besoin de moi. A droite ou dans l'axe, je donnerai le maximum. Mais j'ai mes repères dans l'axe. A droite, le coach veut que je sois entre les lignes mais je laisse un boulevard dans mon couloir. Dans l'axe, avec Kingsley (Coman) à droite, j'étais libre. C'était plus facile pour moi".
Dimanche la France jouera son quart de finale au Stade de France contre l'Angleterre ou l'Islande opposés en 8e de finale ce lundi soir.
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