Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Schneiderlin : "Deschamps est à des années-lumière d’être raciste"

Martin Mosnier

Mis à jour 02/06/2016 à 18:31 GMT+2

EURO 2016 – Présents en conférence de presse ce jeudi en Autriche, Morgan Schneiderlin et Christophe Jallet ont farouchement défendu leur sélectionneur face aux accusations qui l’accablent.

Morgan Schneiderlin en équipe de France - 2016

Crédit: AFP

Rien de tel que deux joueurs à vocation défensive pour protéger son sélectionneur. Le staff de l’équipe de France a bien fait les choses ce jeudi pour son dernier jour dans le Tyrol autrichien en envoyant face à la presse Morgan Schneiderlin et Christophe Jallet. Si Blaise Matuidi et Antoine Griezmann n’avaient pas voulu se mouiller la veille, le Mancunien et le Lyonnais ont confié ce qu’il avait sur le cœur.
Ils ne comprennent pas la polémique qui touche Didier Deschamps après les propos de Karim Benzema relayés par Marca ("Deschamps a cédé à la pression d’une partie raciste de la France"). "Le coach est accusé de racisme, c’est désolant", a démarré Morgan Schneiderlin. "Il suffit de le connaître et de voir ses sélections. Il est à des années-lumièred’être raciste. Il y a différentes religions et différentes couleurs de peau dans la sélection. C’est triste de parler de ça."
On s’en serait tous bien passés
Quelques minutes plus tard, Christophe Jallet a sensiblement tenu le même discours. "On retrouve beaucoup de communautés représentées en équipe de France", a confié le latéral droit de l’OL. "Ça ne nous empêche pas de bien vivre ensemble. Je n’ose imaginer une seconde qu’il y ait une once de racisme dans les choix de Deschamps. Il prend les joueurs les plus à mêmes d’être compétitifs."
Pour dégonfler la polémique, Anthony Martial, troisième joueur invité à se présenter face aux médias ce jeudi, a fait mine de ne rien savoir. Mais Schneiderlin, son équipier à Manchester, l’a trahi : "On n’a pas les journaux mais on a le net." La position du buteur de MU tranche avec celle de ses deux comparses qui avaient des choses à dire.
S’il reconnaît que les propos de Benzema ont pu être "sortis de leur contexte", Jallet admet aussi que "ce ne sont pas des choses qu’on apprécie forcément". "Ces polémiques, on s’en serait tous bien passés." Ils préviennent que cette histoire ne doit pas les détourner de "leur objectif commun". Et Schneiderlin de conclure par un cri du cœur : "Si on pouvait arrêter les polémiques le plus vite possible, ce serait gentil."
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité