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Euro 2020 - Groupe A - Suisse-Pays de Galles : "Briser un plafond de verre", c'est l'objectif de la Nati de Benito

ParAFP

Publié 12/06/2021 à 00:44 GMT+2

EURO 2020 - Toujours présente mais bloquée au stade des huitièmes de finale ces dernières années, la Suisse rêve de "briser le plafond de verre", explique le défenseur Loris Benito, qui en a "marre" de ces éliminations précoces. La Nati, qui figure dans le groupe A, ouvre son tournoi samedi face au Pays de Galles de Gareth Bale. Pour le défensuer suisse de Bordeaux, c'est une poule "difficile".

Loris Benito (Suisse)

Crédit: Getty Images

Loris Benito, comment la Nati aborde-t-elle cet Euro ?
L.B. : On est une équipe qui veut dépasser la phase de groupes mais aussi les huitièmes de finale. On en a marre de toujours sortir à ce stade car on sait qu'on a beaucoup de qualités, l'équipe est forte et on veut le montrer. C'est un peu ce plafond de verre qu'on veut briser. Lors de la Ligue des nations 2019, on avait fait demi-finaliste. On a battu les Belges 5-2 dans un match important pour le 'Final Four'. L'équipe a montré qu'elle était capable de battre les grandes nations, elle a été dans le Top 10 du classement Fifa deux années de suite. Pour un pays comme la Suisse, c'est assez extraordinaire. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas être une équipe dangereuse pour les grandes équipes dans ce tournoi.
Le multiculturalisme fait-il la force de votre sélection ?
L.B. : Ça fait partie d'une force. Ça enrichit un groupe, pas que par rapport aux langues mais aussi au niveau de la culture, de la façon de voir le foot, du style. Les joueurs avec une culture plus méditerranéenne, c'est le foot avec le ballon dans les pieds. Ceux des Balkans, c'est beaucoup de bataille, ils ont une mentalité très forte qui aide l'équipe. Et après il y a les Suisses qui sont carrés, rigoureux, et tout ça fait que l'équipe est forte.
Faut-il un sélectionneur d'origine étrangère comme Vladimir Petkovic pour faire l'amalgame ou un technicien né en Suisse pourrait-il y arriver aussi?
L.B. : C'est difficile de répondre à cette question car ça fait sept ou huit ans que Vladimir est avec nous, presque une génération de sélectionnés. Il a fait vraiment un super travail, il a sorti beaucoup de joueurs. De leur côté, les joueurs ont beaucoup progressé aussi, il y a eu de grands transferts. On a des joueurs qui jouent dans les meilleurs championnats du monde, donc une équipe avec beaucoup d'expérience, de personnalité et il faut un coach capable de gérer ça car au niveau humain, ce n'est pas toujours facile. Mais je ne pense pas qu'il fallait absolument un entraîneur étranger pour gérer ça car la langue que l'on parle est la même. Il faut des personnalités fortes pour avoir du succès, quelqu'un qui va devant, des soldats derrière.
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Que vous inspire votre tirage au sort dans le groupe A (Italie, Turquie, Pays de Galles) ?
L.B. : Difficile. Les Gallois sont des guerriers, ils ont fait un bon Euro en France (demi-finalistes), ils vont se battre jusqu'au bout. Je n'ai jamais joué contre des joueurs gallois comme (Gareth) Bale ou (Aaron) Ramsey. Beaucoup jouent en Angleterre, cela va être très clair au niveau de l'état d'esprit. Les Italiens, ce sont les favoris du groupe et ce sera un match très difficile car on joue chez eux à Rome. Enfin, les Turcs, entre ceux qui performent ici en L1, les Çalhanoglu du Milan ou le défenseur Demiral à la Juve, c'est une équipe avec beaucoup de qualités qui va arriver avec beaucoup de confiance. On va les jouer en Azerbaïdjan où ils vont avoir beaucoup de fans aussi.
Y a-t-il toujours de l'animosité avec la sélection turque ?
L.B. : Non. C'est juste ce match de barrage pour la Coupe du monde 2006 un peu méchant qu'on a disputé à Istanbul (fin 2005) et l'après-match où nos joueurs ont été chassés du terrain par les supporters turcs qui est resté un peu dans l'histoire. On se le remémore toujours et c'est pour cela que le match de l'Euro-2008 (défaite 2-1 à domicile) était aussi spécial. Avec les Turcs, il n'y a pas d'animosité. On a tellement de joueurs d'origines étrangères dont des Turcs qui sont Suisses donc il n'y a jamais eu un problème en particulier.
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