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EURO 2021 - Italie - Giorgio Chiellini : "Je m'attendais à nous voir affronter la France"

Glenn Ceillier

Publié 09/07/2021 à 09:57 GMT+2

EURO 2020 - Giorgio Chiellini ne réalise pas vraiment qu'il va jouer à nouveau une finale d'Euro. Et s'il s'attendait plus à devoir défier l'équipe de France pour aller chercher le titre, le capitaine italien, qui revient sur la demi-finale face à l'Espagne et son échange déjà mémorable avec Jordi Alba, se méfie de l'Angleterre, " une équipe solide".

Giorgio Chiellini en discussion avec Jordi Alba avant la séance de tirs au but remportée par l'Italie contre l'Espagne, le 6 juillet 2021 à Wembley.

Crédit: Getty Images

"C'est un rêve devenu réalité !" Giorgio Chiellini n'en revient pas. Onze ans après la finale de 2012, le défenseur italien va à nouveau avoir l'occasion de remporter un Championnat d'Europe. Et il ne s'en cache pas : il ne croyait pas vraiment à cette éventualité il y a trois ans quand Roberto Mancini a repris les rênes de la Squadra Azzurra. "Au début, nous pensions que Mancini était fou quand il nous a dit que nous devrions penser à gagner l'Euro, explique le capitaine transalpin sur la chaîne de l'UEFA (propos repris par AS). Maintenant, il manque la dernière marche."
Et cette dernière marche, les Azzurri vont devoir la franchir contre l'Angleterre. Un adversaire dont il se méfie : "Les Anglais ont une équipe solide avec de la qualité technique, du physique et une organisation bien en place. Et sur le banc en demi-finale, ils avaient Grealish, Sancho, Rashford, Calvert-Lewin, Foden... Ils ont une équipe d'un niveau énorme." Cependant, il l'avoue : il pensait devoir croiser le fer avec un autre adversaire pour une finale : "Je m'attendais à nous voir affronter la France, c'était la grande favorite".
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Contre certains adversaires, il faut changer de stratégie et s'attendre à souffrir
Sauf que les Bleus de Didier Deschamps se sont pris les pieds dans le tapis bien avant, dès les huitièmes de finale contre la Suisse. Et c'est donc les Anglais d'Harry Kane qui vont tenter de stopper l'Italie dans leur mythique stade de Wembley. Et pour cette la formation transalpine - championne d'Europe 1968 et quadruple championne du monde -, c'est un défi qui ne semble pas hors de portée.
Trois ans après sa non-qualification pour le Mondial 2018 - vécue comme un drame national dans la Botte -, la "Nazionale" affiche une série impressionnante de 33 rencontres sans défaite. Et paraît prête à tout affronter, comme sa demi-finale face à l'Espagne l'a démontré. "C'est la première fois depuis trois ans qu'on tombe sur un rival capable de nous faire souffrir comme ça", avoue le défenseur de la Juve. "Nous avons eu besoin de cœur et d'humilité pour comprendre que nous avions un meilleur adversaire dans ce que nous aimons faire : dominer le jeu. Contre certains adversaires, il faut changer de stratégie et s'attendre à souffrir. Mais ça vous nous servir pour le futur".
Une image restera d'ailleurs dans les mémoires de cette demie face à la Roja. L'échange entre Giorgio Chiellini et Jordi Alba lors du tirage au sort avant la séance de tirs au but. Alors que la tension était à son paroxysme, le Turinois s'est montré joyeux et taquin avec le capitaine ibérique. Une image rafraîchissante. "On en a plus dit sur ce qui s'est passé réellement. Nous avons dû choisir de quel côté nous allions tirer. Et quand l'arbitre a lancé la pièce, Jordi a pensé que c'était de son côté. Mais je lui ai fait remarquer en plaisantant que ce n'était pas le cas", résume Chiellini, déjà l'un des grands messieurs de cet Euro.
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