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Equipe de France - L'Euro, ce rêve bleu : "Quand tu es dans ton lit, tu te fais des histoires..."
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Publié 30/05/2024 à 20:06 GMT+2
Rassemblé en grande partie depuis mercredi à Clairefontaine, le groupe de l'équipe de France a débuté sa préparation en vue de l'Euro 2024 (14 juin - 14 juillet). Une compétition qui se refuse aux Bleus depuis 2000, et en particulier à la génération Antoine Griezmann. Comme Youssouf Fofana après lui, le joueur de l'Atlético de Madrid s'est confié, jeudi, sur ses rêves. Et sur les pièges à éviter.
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Le compte à rebours est lancé et le temps presse, déjà. 20 des 25 Bleus retenus par Didier Deschamps pour disputer l'Euro 2024 en Allemagne se sont retrouvés à Clairefontaine mercredi. Ferland Mendy, Eduardo Camavinga, Aurélien Tchouaméni, Théo Hernandez et Olivier Giroud les rejoindront lundi. Et tout ce beau monde aura, lorsqu'il sera au complet, deux petites semaines pour préparer son entrée en lice contre l'Autriche, le 17 juin prochain (21h).
C'est peu pour travailler, comme le déplore Didier Deschamps. Mais largement suffisant pour se projeter et s'autoriser à rêver, par séquences, avant de rentrer dans le vif du sujet, d'abord en matches de préparation, contre le Luxembourg mercredi et le Canada dimanche.
"Quand tu vois le niveau qu'il y a dans le groupe, tu te mets à imaginer. Quand tu es dans ton lit, tu te fais des histoires dans ta tête", avoue Antoine Griezmann devant la presse. Le joueur de l'Atlético de Madrid, fidèle de Didier Deschamps depuis 2014, a essuyé deux grandes déceptions en championnats d'Europe : la finale perdue à domicile en 2016, puis cette élimination aux tirs au but contre la Suisse, en 8es de finale, cinq ans plus tard.
Youssouf Fofana, international depuis septembre 2022, était du voyage au Qatar pour le dernier Mondial mais va lui découvrir les sensations d'un Euro. "Antoine a raison, on a beau se préparer comme on veut, à l'approche d'un match il y a toujours ce petit moment de réflexion, explique le Monégasque. Antoine en a vécu pas mal. Moi, je ne sais pas comment ça va se passer. Si j'imagine, ce sera un monde merveilleux, ce que j'espère".
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Mais derrière les rêves, il y a la réalité du terrain. "Avant le premier match de Coupe du monde, j'ai pensé très fort et au bout de quelques minutes on était menés donc vous imaginez l'ascenseur émotionnel", se remémore l'ancien Strasbourgeois. Comme les autres, le joueur de 25 ans n'est pas dupe : une fois la compétition lancée, plus de place pour les statuts ou les étiquettes de favoris. La Suisse l'a froidement rappelé aux Bleus de Benzema, Mbappé, Griezmannen et Pogba en 2021, et nul doute que Deschamps le fera aussi.
"Favoris ? Sûrement, mais il faut le prouver sur le terrain", prévient Griezmann, marqué comme Fofana par l'entame des Bleus au Mondial qatari. "Si on se voit trop beaux, on va finir par commencer le match comme contre l'Australie à perdre 1-0 (victoire 4-1 à l'arrivée), et ça peut être compliqué. Il faut travailler, être à 100%, les pieds sur terre et ne pas penser plus loin que l'Autriche".
Car la tentation est belle, avec un tel effectif, de s'imaginer faire bien mieux qu'en 2021 et un peu mieux qu'en 2016. A savoir imiter les générations victorieuses de 1984 et 2000, celles de Michel Platini puis Zinedine Zidane. Pour l'instant, l'Euro se refuse à celle de Griezmann. L'envie de le conquérir n'en est que plus forte.
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