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Un naufrage collectif

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ParEurosport

Publié 26/06/2004 à 10:00 GMT+2

Collectivement au fond du gouffre, l'équipe de France a également failli au niveau individuel vendredi face à la Grèce (0-1). Seul Barthez et, dans une moindre mesure Henry, se sont extraits de la léthargie ambiante. A tous, on pourra reprocher la faibles

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Crédit: Eurosport

Fabien Barthez
Le seul joueur parfaitement irréprochable dans ce match. Auteur de belles parades (14e, 27e, 37e), et d'un sauvetage en catastrophe sur sa ligne (15e), Barthez ne pouvait absolument rien faire sur le but de Charisteas (65e). Dommage pour ce qui pourrait-être son dernier match en Bleu...
William Gallas
Positionné sur le côté droit de la défense, Gallas a tenté de percuter, notamment en seconde période où il a bénéficié du passage à gauche de Pires, mais sans grand succès. Une percée prometteuse à la 58e, sur laquelle il ne parvient à frapper. Symbolique.
Lilian Thuram
On attendait sans doute, tout au long de l'Euro, plus d'influence de la part du Turinois, surtout à ce poste de défenseur central qu'il espérait depuis un moment chez les Bleus. Sur le but de Charisteas, il choisit d'aller marquer Katsouranis alors que Zagorakis, sur lequel Silvestre avait fondu, préféra centrer pour la tête de Charisteas.
Mikaël Silvestre
Son entente avec Thuram et Lizarazu n'aura jamais été idéale. En retard sur un ou deux coups, Silvestre n'aura pas -cette fois-ci- commis de faute manifeste dans le match. Mais ça n'efface pas tout.
Bixente Lizarazu
Un des rares à ne pas avoir sombré dans la léthargie de la première période. On le vit enfin monter et combiner avec Zinedine Zidane, mais sa qualité de centre ne fut pas suffisante. A son actif, un superbe rush où il repique au centre mais sans trouver de position de tir (56e), et une ultime volée rageuse, mais contrée (91e). A son passif, il manque son geste défensif sur le contrôle aérien de Zagorakis, qui amène le but.
Robert Pires
Naufragé de la première période, en retard dans ses élans offensifs, mais aussi défensifs, le Gunner a semblé aller mieux en seconde période, notamment losqu'il a glissé à gauche. A eu tendance à se marcher sur les pieds avec Zidane sitôt qu'il repiquait au centre. Beaucoup de ballons perdus. Sorti à la 79e et remplacé par Rothen.
Claude Makelele
Une première période moyenne, au cours de laquelle il laisse notamment deux fois l'occasion de tirer à des Grecs en position médiane, Claude Makelele fait partie de ces joueurs qu'on a sentis très émoussés. A sans doute payé l'absence de repli défensif du reste du milieu de terrain.
Olivier Dacourt
Il n'aura pas eu l'apport offensif qu'on attendait de lui. Quelques rares montées et des relations approximatives avec Zidane. Comme Makelele, il aura couvert énormément de terrain en seconde période, sans se parvenir à se rendre déterminant. N'est pas Vieira qui veut. Remplacé par Wiltord à la 72e.
Zinedine Zidane
Des ballons perdus, des positionnements parfois contestables, un manque de liant manifeste.. le meilleur joueur du monde n'a pas eu son rendement habituel. Usé, fatigué par sa longue saison, Zizou ? Indéniablement. Son envie de vaincre n'aura pas suffi...
David Trezeguet
S'est trop bien fait oublier. Il a terminé son Euro comme il l'a débuté, très discrètement. Remplacé à la 72e par Louis Saha, qui n'a pas adressé de passe décisive comme lors du match contre les Suisses, mais qui s'est montré dangereux par deux fois en moins de cinq minutes (75e et 79e). Sans doute pas suffisamment utilisé. Sa fraîcheur était précieuse.
Thierry Henry
Actif dès le début du match, Thierry Henry n'a pas su convertir les quelques occasions qui se sont offertes à lui. La seule petite carence de sa palette, le jeu de tête, a coûté cher aux Bleus sur deux belles occasions (24e, 87e).
La Grèce
Défensivement, Otto Rehhagel a trouvé, une nouvelle fois dans cette compétition, le système qu'il fallait pour contrer ses adversaires. Intraitable en individuelle sur Trezeguet, Kapsis a été le patron du bloc. Devant, Katsouranis s'est révélé dangereux en première période (15e, 28e). Le danger pouvait venir, on le savait, de Zagorakis, à droite. Le milieu grec n'a pas déçu, signant une superbe action individuelle conclue par un centre pour la tête de Charisteas, qui a crucifié les Bleus sur son unique occasion. Et dire que M.Frisk a hésité à le sanctionner d'un 2e carton jaune quelques secondes plus tôt.
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