Blanc élude Knysna

L.B. : "Tout le monde l'a mal vécu mais ça reste beaucoup plus présent pour ceux qui y étaient et ils auront du mal à l'évacuer définitivement mais pour ceux qui ne l'ont pas vécu, si on arrive à écrire une page plus positive, ils passeront à autre chose assez rapidement. Mais moi, Knysna je n'en parle plus et les joueurs n'en parlent pas non plus. Ceux qui en parlent le plus, ce sont les médias."

"Globalement, on est satisfait. Après l'Afrique du Sud, le scepticisme était à son apogée. Dans ces locaux, on se demandait même comment emmener au moins 35 ou 45 000 personnes au Stade de France. Puis petit à petit, le match en Norvège, avec de nouveaux joueurs, a fait son effet et a démontré qu'il y avait de la qualité et les gens se sont de nouveau intéressés à l'équipe de France malgré leur dégoût. La victoire en Bosnie a ensuite été un déclic. Mais il y a du travail, on est en phase de construction et ça prendra du temps. (...) On est sur une voie. Est-ce qu'on a des garanties? Je n'irai pas jusque-là mais il se dessine quelque chose, il y a des prémices."

"Au classement FIFA, on est 27e. C'est très difficile d'être dans les cinq premières équipes mondiales, c'est très facile d'en descendre, ça va être très difficile de retourner dans les cinq premiers. Donc ça va prendre du temps. Il va falloir être patient. Mais il y a une ligne directrice à avoir. Si à chaque rassemblement, vous rappelez des gens différents, comment voulez-vous construire une ossature ? Cela me paraît impossible. On essaye de trouver le noyau dur dans ce groupe-là. Il y a des signes mais ce n'est pas définitif. (...) On y verra plus clair à la fin de la saison."

"Ce sont des joueurs qui s'affirment mais il faut du temps. Il faut de la complémentarité et se connaître. Là, ça fait trois matches que l'on ne prend pas de buts. Ce n'est pas le paradis mais on sent qu'il y a du mieux, que les joueurs sont attentifs et apprennent à se connaître. Pourquoi penser que ça n'ira pas mieux ?"