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Francis Smerecki est décédé

Louis Pillot

Mis à jour 07/06/2018 à 15:08 GMT+2

La FFF a annoncé ce jeudi la disparition de Francis Smerecki à l'âge de 68 ans. Ancien coach de Guingamp, du Havre ou de Nancy, l'ancien milieu de terrain avait dirigé pendant plus de dix ans les équipes de France de jeunes et notamment conduit les U19 d'Antoine Griezmann au titre de champion d'Europe en 2010.

Francis Smerecki

Crédit: Getty Images

L'un des piliers de la formation française s'en est allé. La FFF a annoncé jeudi matin la disparition de Francis Smerecki, 68 ans, des suites d’une longue maladie. Ancien joueur professionnel et entraîneur, notamment à Guingamp et à la FFF, il avait mené l'équipe de France U19 au titre de champion d'Europe en 2010. "La disparition de Francis, qui a lutté avec un courage exemplaire contre la maladie ces derniers mois, plonge la Fédération dans une grande tristesse, a réagi Noël Le Graët, le président de la FFF, dans un communiqué. La Fédération et le football français perdent une personnalité et un formateur de grande compétence.”

Du National à la Coupe UEFA avec Guingamp

Ancien joueur professionnel, Smerecki avait notamment évolué au Mans, au Paris FC ou à Limoges. C’est dans ce club qu’il a débuté une riche carrière d’entraîneur, de 1984 à 2015. Ses principaux faits d'armes, il les écrit entre 1993 et 1999 avec Guingamp, qu'il mène du National jusqu’à la Coupe de l’UEFA, en remportant au passage la Coupe Intertoto en 1996. L’année précédente, Smerecki avait été élu meilleur entraîneur de Ligue 1 par France Football.
Après quelques piges au Havre ou à Nancy, Francis Smerecki est entré à la Direction Technique Nationale de la FFF en 2004. C’est avec les jeunes de l’équipe de France que le natif du Mans a connu quelques uns de ses plus grands succès, en atteignant avec les U17 la finale du championnat d’Europe en 2008 (perdue 0-4 face à l’Espagne). L’apothéose est venue deux ans plus tard, avec les U19 à l’Euro 2010 : Smerecki y est devenu, avec la génération Lacazette-Griezmann, champion d’Europe.
Smerecki s'était par ailleurs fait connaître du grand public lors de l'affaire des quotas en 2011. Lors d'une réunion de la DTN, il s'était opposé de manière tranchée à l'idée naissante d'imposer des quotas de binationaux dans les sélections de jeunes. Il était notamment entré en désaccord avec Laurent Blanc, le sélectionneur à l'époque.
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