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De la 30e à la 21e place : Villas-Boas double défi, De Ligt nouveau roc

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/08/2019 à 12:50 GMT+2

TOP 50 - Avant le coup d'envoi des hostilités, la rédaction d'Eurosport a dressé son Top 50 des acteurs du football qui vont faire parler d'eux dans cette saison 2019-2020. Avec, en ligne de mire, un Euro 2020 qui promet. Troisième volet de notre sélection ce mercredi avec Juninho comme nouveau patron de l'OL, Mathijs De Ligt qui débarque à la Juve ou encore Thomas Tuchel.

Ils vont enflammer la saison 2019-2020 : De la 30e à la 21e place

Crédit: Eurosport

30e : André Villas-Boas

C’est à lui de relancer un OM Champions Project qui n’a pas pris la trajectoire espérée jusqu’ici. A lui aussi de relancer une carrière qui n’a, elle non plus, pas suivi la ligne tracée en début de carrière. Le nouveau Mourinho de ses débuts au FC Porto a laissé place à un grand point d’interrogation après ses échecs à Chelsea et Tottenham enchaînés par des expériences exotiques au Zénith et Shanghai. Le voilà à la tête d’un club sans le sou, à devoir bricoler pour faire des miracles. L’OM et Villas-Boas ont décidé de lier leur destin. Du second dépend la destinée du premier. Et vice-versa. Car un échec à l’OM l’éloignerait sans doute pour un moment des plus grands clubs européens, qu’il avait vocation à diriger à ses débuts. Un tournant XXL en somme pour le coach portugais de 41 ans.
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29e : Raheem Sterling

Dites adieu au bolide qui fonce sans réfléchir et fait les Unes des tabloïds à son insu. En 2018-2019, Raheem Sterling a définitivement achevé sa mue en devenant l’un des meilleurs ailiers du monde sous la houlette de Pep Guardiola. Les jambes de feu sont toujours là mais s’accompagnent désormais d’une justesse tactique nouvelle et d’une finition létale. Avec City, il doit enfin réussir à marcher sur l’Europe après avoir pris le contrôle du Royaume. Mais c’est à l’Euro qu’il sera aussi attendu avec des Three Lions qui peuvent nourrir de légitimes attentes. Ajoutez-y son engagement anti-racisme qu’il compte porter haut et fort et vous aurez le panorama des défis immenses qui attendent le feu-follet anglais.

28e : Memphis Depay

Responsabilités maximales. Memphis Depay ne sera probablement pas le joueur qu’il espérait devenir en début de carrière, à se battre années après années pour le Ballon d’Or. Il n’en reste pas un fantastique footballeur, à même de changer le cours d’un match par la simple force de son talent. À l’OL, il devrait hériter du leadership offensif après le départ de Nabil Fekir. Il devra signer une saison à la hauteur des attentes, notamment en Ligue des champions, pour s’offrir le droit de viser plus haut, comme il le clame depuis des années. Il sera aussi le fer de lance d’une génération néerlandaise qui veut remettre les Pays-Bas sur le devant de la scène. Le fougueux Memphis doit devenir le régulier Depay. Pour enfin renouer avec le fil d’une carrière qui n’a pas eu la tournure attendue jusqu’ici.
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Memphis Depay

Crédit: Getty Images

27e : Nicolas Pépé

Ce sera donc Arsenal. Dans la guerre de tranchées livrée par les géants, ce sont les Gunners qui ont eu le dernier mot pour Nicolas Pépé. Derrière Kylian Mbappé la saison passée, il fut sans conteste le meilleur joueur de Ligue 1. Sensationnel au niveau des stats mais plus encore sur le terrain où ses coups de reins et ses inspirations ont laissé bien des défenses désemparées. Malgré sa CAN ratée, ce sont près de 80 millions que le club d’Unai Emery s’est décidé à miser sur lui. Le voilà avec une double mission : franchir un cap pour devenir l’une des références au poste d’ailier droit en Europe mais aussi redresser la vénérable maison londonienne en plein déclin. Et, il faut l’avouer : la triplette Pépé-Lacazette-Aubameyang qui se dessine sera, à coup sûr, l’une des attractions de la saison.
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26e : Thomas Tuchel

Il a gagné sa bataille. Désormais, c’est une guerre sportive qui l’attend. A force de se plaindre d’un effectif bancal et d’une mauvaise gestion d’Antero Henrique, Thomas Tuchel a obtenu ce qu’il voulait : la tête de son ancien directeur sportif. Son début de relation avec Leonardo ressemble à un amour d’été. Le voilà à la tête d’une équipe mieux équilibrée et surtout face à sa mission Ligue des champions. Ses états d’âme de fin d’année et ses critiques publiques envers certains joueurs ont laissé plané le doute après une entame tonitruante : Tuchel peut-il être celui qui fait passer un cap au PSG ? De ses choix tactiques et humains dépendent son avenir à la tête du club parisien, son plus gros club jusqu’à présent. Choisi directement depuis Doha, l’Allemand se sait sur un fil : en cas de nouvelle déconvenue européenne, son avenir se dessinerait sans doute loin de la capitale.
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25e : Juninho

L’idole est de retour. Dans le rôle qu’il a lui-même voulu, avec des prérogatives élargies et un périmètre d’action qui semble illimité ou presque. L’OL a opéré un virage stratégique dont on ne sait pas encore s’il arrive au bon moment. Jean-Michel Aulas en retrait, Bruno Genesio parti, le club rhodanien a décidé de parier sur le plus grand joueur de son histoire pour réussir sa mutation. Dans ses bagages, Juni est arrivé avec Sylvinho, entraîneur qu’il a lui-même choisi. Mais l’incarnation du projet lyonnais, c’est désormais lui ! Entre gestion du mercato lyonnais, déclarations en temps de crise et décisions stratégiques, le Brésilien sera exposé d’entrée pour sa première expérience à ce poste. Forcément intéressant à observer.
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Juninho en conférence de presse le 28 mai 2019 à Décines

Crédit: Getty Images

24e : Robert Moreno

Il n’était clairement pas programmé pour être là. Mais le football est ainsi fait. Robert Moreno était le fidèle adjoint de Luis Enrique. Le voilà chargé d’une mission ô combien délicate : ramener l’équipe espagnole au sommet de l’Europe après l’échec 2016. Son ancien patron parti pour raisons personnelles, c’est sur lui que la fédération a préféré miser. Le tout dans un contexte plus que particulier. En l’espace d’un an, la Roja aura eu quatre sélectionneurs différents : Julen Lopetegui, Fernando Hierro, Luis Enrique et Moreno donc. Compliqué de retrouver de la stabilité dans ces conditions. D’autant qu’entre l’ancienne génération qui a tout gagné et la nouvelle qui tarde à prendre le pouvoir, compliqué de trancher. Pas simple comme premier défi en tant qu’entraîneur principal.

23e : Matthijs de Ligt

Dans le grand monde. Couvé par l'Ajax Amsterdam, Matthijs de Ligt n'a pas encore 20 ans et déjà toute l'Europe est à ses pieds. Il a snobé le Barça et le PSG pour filer à la Juventus Turin cet été. Fantastique capitaine d'une Ajax qui nous a émerveillé la saison passée, le soyeux défenseur central va devoir exporter son talent et justifier l'investissement colossale de la Vieille Dame (75 millions d'euros). La Juve veut enfin décrocher sa troisième Ligue des champions, vingt-quatre ans après son dernier succès, et arracher le plus grand espoir de sa génération marque ses ambitions. De Ligt aura aussi la lourde tâche de faire renaître les Pays-Bas sur la scène internationale. La Ligue des Nations a prouvé que les Bataves étaient bel et bien de retour. L'Euro doit leur permettre de refermer une parenthèse désastreuse marquée par leur absence lors des grands tournois internationaux depuis 2014.

22e : Luka Modric

Curieux paradoxe que celui de Luka Modric. Le dernier Ballon d’Or en titre est loin d’être LA star de son équipe. Pire, il pourrait même perdre du leadership à son poste en cas d’arrivée de Paul Pogba cet été. Pourtant, il reste indispensable au Real et à la Croatie. Si le club merengue s’est trompé dans les grandes largeurs la saison passée, c’est aussi parce que son génial milieu s’est un peu perdu en route depuis sa finale de Mondial. Le retour de Zinédine Zidane au Real et les nouveaux atouts offensifs des Merengue pourraient lui permettre de retrouver l’éclat perdu en l’espace de quelques mois. Avant un Euro où les vice-champions du monde seront, mine de rien, quand même attendus au tournant.
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Luka Modric

Crédit: Getty Images

21e : Lucas Hernandez

Le meilleur arrière-gauche du monde, c’est peut-être lui. En tout cas au Mondial russe, il n’y avait pas photo. Ce n’est pas le Bayern qui dira l’inverse. D’habitude si allergique aux dépenses insensées, le géant bavarois n’a pas hésité à mettre 80 millions sur la table pour arracher Lucas Hernandez à l’Atlético Madrid. À 23 ans, le guerrier français est déjà à un tournant. De révélation, il doit devenir référence. En défense centrale où il est amené à jouer a priori. Avant de retrouver son couloir qu’il aime tant arpenter avec les Bleus. Il est peut-être le Tricolore qui a le mieux monnayé son titre mondial. A lui de prouver que l’impression laissée sur un mois en Russie n’était qu’une petite facette de tout son talent.
Textes : Cyril MORIN
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Pourquoi Lucas Hernandez est si honoré de porter le numéro 21 au Bayern

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