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ParEurosport

Publié 27/03/2008 à 08:00 GMT+1

La France a remporté son premier succès en 2008 face à l'Angleterre (1-0). Un but sur penalty de Ribery permet aux Bleus de rendre hommage de la meilleure des façons à Thierry Gilardi. Solides en défense, laborieux en attaque, les Tricolores restent encor

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Crédit: Eurosport

FRANCE - ANGLETERRE 1-0
But: Ribery (32e sp)
Sa voix ne fera plus écho pour juger les prestations de l'équipe de France. Malgré sa subite disparition, son ombre restait omniprésente dans l'enceinte du Stade de France lui rendant un hommage vibrant durant une minute de silence. Thierry Gilardi ne sera malaheureusement plus là pour décortiquer les rencontres des Bleus, dont celle disputées par les hommes de Raymond Domenech face à l'Angleterre. Une sortie amicale de prestige qui n'aura abouti, comme lors du déplacement en Espagne, qu'à une rencontre fermée et tactique dénuée de rythme et d'intentions offensives.
Trezeguet transparent
Domenech n'aura pas de grands enseignements à tirer de cette rencontre. Ne procédant qu'à deux changements au cours de la partie, il pourra néanmoins être conforté sur la solidité de sa base défensive, jamais bousculée par une équipe anglaise en reconstruction après le couac suscitée par sa non-qualification à l'Euro 2008. En revanche, l'idée aperçue un mois plus tôt en Espagne (0-1) a été confirmée. C'est en posture de contre-attaquant que la France abordera l'Euro, s'appuyant sur sa réussite au Mondial 2006 dans ce dispositif. Option judicieuse ou pas ? Le premier élément de réponse sera apporté dans 75 jours contre la Roumanie. Une rencontre que l'on voit sans Trezeguet. Malgré son come-back surprise de dernière minute et une titularisation face à l'Angleterre, jamais l'attaquant de la Juventus n'aura été en mesure de marquer des points.
On ne peut cependant pas parler de sortie manquée par Trezeguet mais plutôt d'un jeu français mal adapté pour un joueur de son profil. Esseulé en pointe, jamais le Turinois n'a tiré au but au cours de l'heure de jeu qu'il a disputé. Mais jamais il ne fut proprement servi. A la suite de sa prestation, on ne voit désormais pas comment Domenech, peu accroc à l'ancien monégasque, pourrait lui attribuer l'un des 23 billets pour la Suisse et l'Autriche. Face à l'Angleterre, la France est longtemps apparue timide, recroquevillée et quasiment inexistante sur le plan offensif. La seule opportunité voyait Anelka se faire stopper illicitement par James dans la surface anglaise. Un penalty indiscutable que transformait proprement Ribery (32e, 1-0).
L'Angleterre peu inspirée
Un but illusoire qui n'aura fait que masquer la pauvreté d'une première période essentiellement maîtrisée par les protégés de Capello. Ces derniers, dominateurs dans le jeu aérien, voyaient Gerrard (21e) et Rooney (44e) offrir quelques sueurs froides à Coupet. Auparavant, J.Cole avait contraint le portier lyonnais à une intervention délicate sur un centre-tir menaçant devant le but (15e). Côté français, seul Anelka se montrait incisif devant le but sans toutefois cadrer une tête croisée devant le but (8e). Il fallait attendre le retour des vestiaires pour voir des Tricolores dominateurs et maîtres dans le jeu. Ceux-ci menaçaient James dès la reprise, tout heureux de voir des tentatives d'Anelka (51e) et de Malouda (52e) flirter avec l'extérieur de ses montants.
Sans avoir à hausser le ton, Thuram et ses coéquipiers conservaient aisément leur court avantage face à une Angleterre défraichie par ses six changements en seconde période. Crouch tirait une cartouche au dessus des 20 mètres (62e) pour offrir la seule réelle situation de frappe de la sélection anglaise après la pause. En face, ni Ribery (86e) ni Cissé (88e) ne parvenaient à accrocher le cadre parmi les nombreuses possibilités des Français de contres. Cela ne leur enlève cependant pas le bénéfice d'une première victoire en 2008 aux Bleus. Mais pour l'Euro, il en faudra d'autres pour prétendre être ambitieux. Et y montrer un visage plus conquérant.
LA DECLA: Raymond Domenech
Je voulais un match solide contre une équipe de haut niveau. Les Anglais ont montré des choses intéressantes. C'est un match plus intelligent que spectaculaire, c'était ce qu'il fallait. On pouvait amener plus d'animation offensive, mais l'Euro, c'est dans deux mois. Là, on part sur des bases solides. On peut bien travailler. En seconde mi-temps, on a perdu le ballon un petit peu trop vite, on a "gaspillé" avec des passes, en ne frappant pas au but, dans ces cas-là, la dernière passe qu'on a voulu faire n'a pas servi à grand-chose.
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