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Le PSG et le fair-play financier : "On ne veut tuer personne", assure le président de l'UEFA

Guillaume Maillard-Pacini

Mis à jour 18/04/2018 à 17:35 GMT+2

Aleksander Ceferin hausse le ton. Alors que beaucoup de clubs sont visés par le fair-play financier, comme le PSG ou l'AC Milan, le président de l'UEFA a assuré à La Gazzetta dello Sport ce mercredi qu'il ne "veut tuer personne". Il souhaite tout simplement "faire respecter les règles".

Ceferin

Crédit: Getty Images

C'est le cauchemar de tous les clubs européens. Adopté en 2010 par l'UEFA, le fair-play financier trône au-dessus de ces derniers comme une épée de Damoclès. Le PSG peut d'ailleurs en témoigner. Sous le coup d'une enquête pour non-respect des règles du "FPF" suite aux transferts de Neymar et Kylian Mbappé l'été dernier, le club parisien pourrait se faire sanctionner. En attendant, Aleksander Ceferin, le président de l'instance européenne, a donné une interview à La Gazzetta dello Sport. Et interrogé sur la situation du PSG et de l'AC Milan, lui aussi visé par le fair-play financier, il s'est défendu sur un présumé acharnement.
"Nous parlons en général : nous ne voulons tuer personne ou dire "faites ceci ou vous êtes mis dehors." Nous faisons tout notre possible pour aider tout le monde", assure Ceferin au quotidien transalpin. Avant de poursuivre. "Nous ne sommes pas la police, mais il y a aussi des règles qui doivent être respectées. C'est une justice indépendante", explique le président de l'UEFA.
Nous avons besoin de nouvelles mesures
Également interrogé sur les changements à venir concernant le fair-play financier, Aleksander Ceferin a annoncé quelques mesures. "Nous avons besoin de nouvelles mesures et nous impliquons tout le monde, même les joueurs. En attendant, nous devons limiter les effectifs : aussi dans les championnats, pas seulement en Champions League", confie-t-il dans des propos relayés par CulturePSG.
"Puis, limiter ou interdire les prêts : mais vous ne pouvez pas le faire en Italie où il n'y a pas d'équipe réserve, explique Ceferin. Le salary cap pose aussi un souci légal mais la luxury tax pourrait être faisable. Nous devons tous nous mettre d'accord mais même les gros clubs veulent ces interventions."
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