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Les débats du week-end : A Arsenal, Aubameyang mettrait-il Lacazette en danger en vue du Mondial ?

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/01/2018 à 23:40 GMT+1

Après chaque week-end, trois questions sont posées à deux membres de la rédaction. Chacun donne son point de vue et vous invite à prendre part à la discussion. Ce lundi, on se demande si Edinson Cavani a vraiment dépassé Zlatan Ibrahimovic dans l'histoire du PSG, si les simulateurs doivent être sanctionnés a posteriori et si Alexandre Lacazette doit s'inquiéter en vue du Mondial.

Alexandre Lacazette (Arsenal)

Crédit: Getty Images

Cavani a-t-il déjà laissé une plus grande trace qu'Ibrahimovic au PSG ?

  • Par Martin Mosnier
Non. Edinson Cavani fait déjà partie des plus grands joueurs de l'histoire du PSG dont il est désormais le meilleur buteur devant Zlatan Ibrahimovic. Mais les statistiques sont une chose, la trace laissée au club une autre. D'autant qu'il a fallu 49 matches de plus à Cavani pour battre le record d'Ibrahimovic. Tout Cavani qu'il est, il n'a pas encore atteint l'aura du Suédois. Parce que c'est l'arrivée du Z en 2012 qui a fait passer le PSG dans une nouvelle dimension. Parce que le PSG a d'abord été celui d'Ibrahimovic avant d'être celui de Neymar et qu'il n'a jamais été celui de Cavani.
L'Uruguayen n'a jamais autant incarné le PSG qu'Ibrahimovic et ce ne sera sans doute jamais le cas. Question d'aura internationale et de charisme. Mais rien n'est figé, Cavani peut s'extraire de l'ombre gigantesque d'Ibrahimovic. La Ligue des champions, talon d'Achille du Suédois à Paris, peut lui en donner l'occasion.
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  • Par Julien Pereira
Par quel prisme faut-il juger l'impact de l'un ou de l'autre sur le Paris Saint-Germain ? Les chiffres ? Ils sont encore favorables à Ibrahimovic. Le fameux record de buts ? Il est désormais dans la poche de Cavani. Prenons alors l'instrument de mesure le plus large et le plus efficace : les supporters. L'Uruguayen jouit d'une cote autrement plus solide auprès du public parisien. Lui a naturellement tout fait pour, quand le géant suédois s'est forgé une réputation artificielle par son personnage.
Par le devoir plus que par la recherche de lumière, l'ancien buteur de Palerme a construit un lien durable, acceptant de vivre dans l'ombre d'Ibra puis de Neymar mais remplissant toujours ses missions, puisqu'il est absolument irréprochable dans toutes les tâches qu'il remplit. Les spectateurs du Parc ont encore de la mémoire et l'ont démontré en scandant le nom du buteur lors du festival parisien face à Dijon, et en lui rendant un hommage mémorable, samedi, après son 157e but. Après cela, Cavani a dit vouloir continuer de "donner". C'est peut-être le meilleur moyen de recevoir. C'est assurément la meilleure manière de rester dans les mémoires.
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Après le plongeon de Malcom, doit-on sanctionner a posteriori les simulateurs ?

  • Par Martin Mosnier
Évidemment. Bordeaux s'est imposé face à l'OL (3-1) en profitant d'une grotesque simulation de Malcom dans les 16 mètres adverses pour obtenir un penalty. L'arbitre a évidemment sa part de responsabilité mais c'est bien l'attaquant brésilien des Girondins qui est à l'origine du scandale. Sans tricherie, pas de méprise. Comment y remédier ? La vidéo, évidemment.
Mais en attendant sa mise en service, il faut sévir et punir ceux qui pourrissent le jeu. La Premier League a décidé de sanctionner ceux qui simulent (de deux à trois matches de suspension selon les cas), la L1 doit emboîter le pas. Malcom, comme Mariano avant lui face à Toulouse, doit être puni parce que son vice a directement influé sur le score de la rencontre. Comme Fabrice Fiorèse en 2003, suspendu deux matches. Après sa simulation à Toulouse, Mariano avait été blanchi et il y a fort à penser que le Brésilien, lui aussi, passera entre les gouttes. Une impunité qui exposera la Ligue 1 à de nouvelles simulations…
  • Par Julien Pereira
Il y a ici deux aspects. Sanctionner plus sévèrement - et donc a posteriori - la simulation reviendrait à considérer qu'elle ne doit plus faire partie du jeu, alors qu'elle est, rappelons-le, déjà soumise au jugement instantané de l'arbitre, qui peut la punir d'un carton jaune. Ce débat-là mérite d'abord d'être rouvert, puisque restreindre cette liberté remettrait en cause de grands moments de l'histoire de ce sport. Mais qu'importe. Concentrons-nous sur la théorie.
A l'heure où l'on cherche, à juste titre, à redonner du crédit aux arbitres, revenir sur les simulations, plusieurs jours après, lors d'examens de la commission produirait l'effet inverse. Dans ce cadre, profitons plutôt de la formidable avancée que représente l'assistance vidéo pour durcir sans annihiler complètement cet aspect du jeu.
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L'arrivée probable d'Aubameyang met-elle la place de Lacazette au Mondial en péril ?

  • Par Vincent Brégevin
Oui. La présence d'Alexandre Lacazette dans le 23 Bleus pour le Mondial était déjà loin d'être acquise. Même s'il avait marqué des points importants avec son doublé en Allemagne en novembre (2-2), l'attaquant d'Arsenal n'est pas totalement installé dans le groupe de Didier Deschamps où la concurrence est particulièrement forte dans le secteur offensif. Il lui faudra être très performant dans les mois qui viennent pour avoir une chance d'être de l'aventure en Russie. Et cela passe par un temps de jeu important. C'est ce paramètre que l'arrivée probable d'Aubameyang vient menacer.
Le Gabonais, utilisé plutôt sur un côté à ses débuts, s'est taillé sa réputation de buteur dans l'axe de l'attaque du Borussia Dortmund, au poste où évolue Lacazette à Arsenal. C'est un rival de taille pour l'ancien Lyonnais. Et si la possibilité de voir Arsène Wenger aligner les deux attaquants simultanément existe, leur complémentarité pose question. De manière plus générale, le choix d'Arsenal de recruter Aubameyang laisse aussi penser que Lacazette ne donne pas pleinement satisfaction chez les Gunners. Et que la Russie semblera un peu loin pour l'ancien buteur des Gones si (quand) ce transfert sera concret.
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Aubameyang, Giroud... Wenger fait le point sur le mercato d'Arsenal

  • Par Cyril Morin
L’arrivée possible du Gabonais ne change pas grand-chose pour Alexandre Lacazette quant à sa place dans les 23. Tout dépendra de Didier Deschamps et de son choix de prendre un autre attaquant de pointe derrière Olivier Giroud ou non (Kylian Mbappé, promis à une place à droite peut jouer ce rôle dans l’axe). Bien sûr, s’il met trente buts d’ici mai prochain avec Arsenal, l’ancien Lyonnais mettra Didier Deschamps face à ses contradictions mais nous n’en sommes pas là.
Car, pour certains, l’arrivée d’Aubameyang priverait Lacazette de temps de jeu. D’abord, rien ne dit que le Gabonais serait titulaire indiscutable ni que ses qualités feraient des prouesses en Angleterre. Surtout, avec l’arrivée d’Henrikh Mkhitaryan et la présence de Mesut Özil, Arsène Wenger peut tenter un quatuor offensif digne des meilleures équipes de Premier League. Car Lacazette a les qualités nécessaires pour jouer aux côtés d’Aubameyang.
Intelligent dans ses déplacements, brillant dans ses remises et souvent dans le sens du jeu, le Français a mis beaucoup d’huile dans l’animation offensive des Gunners mais peine à créer puis finir les actions. Laisser la profondeur au Gabonais le libérerait d’une tâche et pourrait presque le sublimer. Enfin, si le Borussen arrive, peu de doutes qu’Olivier Giroud s’en aille. Et, un concurrent de moins, c’est toujours bon à prendre.
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