Les débats du week-end : Dani Alves est-il un titulaire indiscutable pour Real-PSG ?

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Mis à jour 12/02/2018 à 16:22 GMT+1

Chaque journée, trois questions sont posées à deux membres de la rédaction. Chacun donne son point de vue et vous invite à prendre part à la discussion. Ce lundi, on parle notamment du niveau affiché par Daniel Alves ces dernières semaines qui pose question sur sa présence dans le onze face au Real Madrid.

Dani Alves (PSG)

Crédit: Getty Images

Dani Alves est-il un titulaire indiscutable pour Real-PSG ?

  • Par Vincent Brégevin
Dani Alves a ses qualités et ses défauts, et il n'est pas devenu un joueur différent au PSG. Le Brésilien ne sera jamais le défenseur le plus fiable. Cela ne remet pas en cause son statut, en particulier pour le déplacement qui attend Paris à Madrid. Il a l'expérience de ces grands rendez-vous et c'est un plus pour un PSG qui en a cruellement manqué à Barcelone l'an dernier. Il présente aussi l'avantage de bien connaître Cristiano Ronaldo pour avoir affronté le Portugais à de nombreuses reprises quand il jouait au Barça.
Alves a peut-être raté son match à Toulouse, mais ce n'est pas forcément une surprise avant une rencontre de Ligue des champions. Cette compétition transcende le Brésilien. Les Monégasques seraient bien placés pour en parler. La saison passée, Alves avait pesé de tout son poids sur les deux matches remportés par la Juventus face à l'ASM en demi-finale (0-2, 2-1). Il y aura toujours des risques sur le plan défensif avec lui. Même en Ligue des champions, à l'image de sa performance face au Bayern à Munich. Mais c'est un atout dont le PSG aurait tort de se passer. Surtout à Madrid où il sera surmotivé.
  • Par Jean Canesse
Plus jamais ça. Après la remontada subie à Barcelone l'an passé, le PSG voulait des joueurs de caractère. Les virtuoses Neymar et Mbappé sont arrivés mais c'est Alves qui a été recruté pour remplir ce rôle de joueur expérimenté et fort en caractère. Depuis le début de saison, on ne peut pas vraiment affirmer qu'il ait donné satisfaction dans ce domaine.
Hormis le Clasico à Marseille, le Brésilien était présent lors de tous les matches qui ont vu le PSG se faire bousculer. Titulaire à l'occasion des trois seules défaites de Paris à Strasbourg, à Munich et à Lyon, Daniel Alves n'a pas apporté cette fameuse "grinta" qui remobilise une équipe. Dans le Rhône, c'est même lui qui a craqué le premier avec un carton rouge très naïf. A bientôt 35 ans, l'ex-Barcelonais demeure un immense joueur mais on peut décemment se demander s'il n'est pas dépassé par les événements.
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Dani Alves face à Clément Turpin lors de OL-PSG

Crédit: Getty Images

Le Barça reste-t-il à l'abri d'un retour de l'Atlético ?

  • Par Vincent Brégevin
Sept points, ce n'est plus suffisant pour affirmer que la route est dégagée pour le titre à 15 journées de la fin de la Liga. Le Barça a perdu quatre points sur les deux dernières journées pendant que l'Atlético en a récolté six. Si le club catalan garde la main, il n'a cependant plus la même marge de manœuvre en championnat qu'il y a deux semaines. L'Atlético n'est pas forcément une équipe impressionnante dans le jeu, mais elle a remporté cinq de ses six derniers matches en championnat et elle peut s'appuyer sur un Antoine Griezmann de retour en forme.
Mais le problème du club catalan, c'est lui-même. Si Barcelone a lâché des points, c’est en effet parce qu'il est un moins souverain. L'équipe d'Ernesto Valverde n'a marqué qu'un seul but lors des deux dernières journées et elle n'avait obtenu sa dernière victoire en championnat, le 28 janvier face à Alavés (2-1), que grâce à un coup franc de Lionel Messi en fin de match. Elle n'aura pas non plus la tâche facile pour se relancer à Eibar, une formation performante à domicile, à trois jours d'un rendez-vous au sommet à Stamford Bridge face à Chelsea en Ligue des champions. Vu son rythme et ce qui l'attend, le Barça aurait tort de se croire à l'abri.
  • Par Jean Canesse
Les Colchoneros de retour dans la course au titre ? Il faut le dire vite. Pour récupérer ces quatre points au Barça, l'Atlético a surtout profité de la gestion d'effectif d'Ernesto Valverde. Face à l'Espanyol (1-1) et Getafe (0-0), l'entraîneur barcelonais avait par exemple mis sur le banc Messi, Rakitic et Alba, puis Paulinho, Piqué et Iniesta. Le tout pour concentrer les forces sur les demi-finales de Coupe du Roi face à Valence.
Le choix peut se discuter mais posséder 11 points d'avance et 21 matches sans défaite sert justement à pouvoir lâcher du lest le cas échéant. Disputer quatre matches en dix jours, l'Atlético va d'ailleurs devoir lui aussi s'y coller entre les 15 et 25 février (face à Bilbao, Séville et deux fois contre Copenhague). Il sera alors intéressant de savoir si Griezmann et consorts seront toujours aussi "près" de Messi et sa bande. Une chose est sûre, le Barça doit se sentir bien au chaud actuellement.
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Lionel Messi

Crédit: Getty Images

Lyon est-il en crise ?

  • Par Vincent Bregevin
Les trois défaites consécutives en championnat sont malvenues pour l'OL, c'est certain. Mais les Gones ne sont qu'à quatre points de l'OM et cinq de Monaco dans la course à la Ligue des champions. A ce stade de la saison, ils sont encore en mesure d'atteindre cet objectif. Il n'y a pas péril en la demeure même si la semaine qui vient, avec la réception de Villarreal en Ligue Europa puis un déplacement à Lille en Ligue 1, sera déterminante pour des Lyonnais qui doivent impérativement retrouver le chemin de la victoire.
La défaite face à Rennes est aussi à relativiser. Si la première mi-temps lyonnaise n'a pas été digne d'un club de ce niveau, c'était surtout un soir sans pour des Rhodaniens qui ont eu de nombreuses occasions en seconde période et un penalty oublié. Il y a des matches où ça ne veut pas sourire. Celui-ci en était un et il a confirmé l'incapacité de l'OL à capitaliser sur sa performance face au PSG. Mais l'équipe de Bruno Genesio a montré suffisamment de vertus dans le jeu cette saison pour se remettre de cette mauvaise période.
  • Par Glenn Ceillier
Crise. Le mot est peut-être un peu fort. Mais elle pourrait très vite pointer le bout de son nez si l'OL ne se reprend pas au plus vite. Ce n'est pas seulement les trois défaites de rang en L1 qui laissent penser cela. Ni le petit écart qui s'est créé avec Monaco et Marseille, qui pointent à cinq et quatre points devant. C'est aussi lié à ce manque de cohésion entrevu face à Rennes et qui laisse songeur.
Les Gones, beaucoup trop imprécis ce dimanche, vont devoir se remettre en questions. Et analyser leurs dernières sorties. Surtout, pour trouver les raisons de leurs soucis face à des blocs bas. Mettre notamment plus de mouvement. Proposer plus de solutions au porteur de balle. Et montrer plus d'implication. Car s'ils gardent cette attitude sur le terrain, la crise pourrait très vite arriver réellement.
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Nabil Fekir lors de Lyon - Rennes en Ligue 1 le 11 février 2018

Crédit: Getty Images

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