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Les débats du week-end : Zinedine Zidane est-il le principal responsable de la crise au Real ?

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 15/01/2018 à 20:28 GMT+1

Chaque journée, trois questions sont posées à des membres de la rédaction. Chacun donne son point de vue et vous invite à prendre part à la discussion. Ce lundi, on évoque la crise que traverse le Real Madrid de Zidane, on se demande si Arsenal n'est pas devenu un club "banal" de Premier League et on revient sur "l'affaire Chapron" qui a émaillée le match Nantes-PSG.

Alexandre Lacazette (Arsenal)

Crédit: Getty Images

Zidane est-il le principal responsable de la crise au Real ?

  • Par Cyril Morin
Difficile dans un sport collectif de désigner un coupable. Même s’il est idéal. Car, finalement, le Real Madrid traverse une crise inédite due à beaucoup de facteurs : malchance, manque de réalisme de ses attaquants et cette impression de pouvoir passer des heures sur le terrain sans scorer. Cela, Zidane n’y peut pas grand-chose. Mais dire qu’il n’y peut rien serait mentir. Depuis quelques semaines, la presse espagnole lui reproche de ne pas tenter grand-chose. À raison. A base de méthode Coué, ZZ est persuadé que la réussite va revenir. Mais, parfois, la chance il faut savoir la provoquer. Et ce n’est pas ce que fait le Français.
Il privilégie le CV à l’état de forme de ses joueurs. Karim Benzema n’est plus décisif ? Il reste titulaire. Isco est beaucoup moins influent ? Il reste incontournable. Ronaldo ne marque plus ? Il reste constamment sur le terrain. C’est vrai, se passer du quintuple Ballon d’Or paraît suicidaire. Il n’empêche, au niveau tactique, Zidane ne tente plus grand-chose et reste campé sur son 4-2-3-1. Sur le banc, Asensio, Lucas Vazquez voire Dani Ceballos rongent leur frein. Et, si Madrid a la possibilité de compenser un mercato d’été peut-être trop léger, le Français refuse de recruter. Le temps lui donnera peut-être raison. En attendant, c’est bien celui qui influence le plus les résultats madrilènes.
  • Par Glenn Ceillier
C'est toujours facile de cibler l'entraîneur. Forcément, c'est le premier fusible. Il doit assumer ses choix. Mais Zinedine Zidane n'est pas le seul à blâmer dans la crise qui touche le Real Madrid depuis quelques mois. Évidemment, il n'y est pas étranger. Et ne semble pas avoir de réponse pour relancer son Real. Cependant, il n'est pas sur le terrain. Ce n'est pas lui qui manque de réalisme. Pas lui qui n'a pas la gnaque nécessaire après avoir tout gagné ces dernières années.
A l'image d'un Cristiano Ronaldo encore décevant samedi face à Villarreal, les joueurs merengue sont loin de leur meilleur niveau. Ils ne sont pas à la hauteur de leur réputation. De ce qu’ils ont démontré lors des deux dernières saisons. Et si Zidane n'a pas tiré la sonnette d'alarme l'été dernier pour recruter, son banc manque également de profondeur. Donc, oui Zidane a sa part de responsabilité. Mais il n'est pas le seul responsable de cette mauvaise passe au Real Madrid.
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Le carton rouge hallucinant sifflé à Tony Chapron contre Nantes et Diego Carlos

Crédit: Getty Images

La commission de discipline doit-elle suspendre Tony Chapron ?

  • Par Vincent Guiraud
Après le pétage de plomb en règle de Tony Chapron sur la pelouse de la Beaujoire, la question ne se pose même pas. Mis en retrait "jusqu'à nouvel ordre" par la direction technique de l'arbitrage de la FFF, le sort de l'arbitre français est désormais dans les mains de la commission de discipline de la LFP. C'est à elle que reviendra la lourde tâche de décider de la sanction définitive. En assénant un coup de pied à Diego Carlos, l'arbitre de 45 ans a jeté l'opprobre sur l'ensemble du corps arbitrale français. Cette image a fait le tour du monde. Comment ne pas suspendre Chapron après ce dérapage ? Que se serait-il passé si un joueur avait fait la même chose sur un de ses adversaires ? Ou même pire, sur l'homme en noir ? Le joueur en question aurait certainement pris plusieurs matchs de suspension.
La sanction doit être équivalente pour l'arbitre français. La crédibilité des instances du football français est en jeu. Le dépositaire de l'autorité sur un terrain se doit d'être irréprochable. Tony Chapron devait montrer l'exemple. Il a au contraire montré au monde entier ce qu'on ne devrait jamais voir sur le rectangle vert.
  • Par Glenn Ceillier
Evidemment. Tout autre décision serait incompréhensible. Tony Chapron doit être sanctionné. Comme le serait un joueur coupable d'un mauvais geste. Après, il ne s'agit pas de s'emballer. Bien sûr, son comportement n'est pas normal. Il est même lamentable. Surtout de la part d'un arbitre qui se doit d'être exemplaire étant donné son statut. Mais son geste est une réaction sur le moment. Un coup de sang, comme nombre de personnes pourraient avoir. Il n'y a pas de préméditation.
Depuis quelques heures, tout le monde s'acharne contre lui. Cela se comprend. On n'avait pas encore vu ça dans le monde professionnel. Tony Chapron, réputé pour son arrogance, a également un passif qui joue contre lui. Mais il faut garder du recul. Et trouver une sanction logique en fonction de son geste et de son statut.
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Arsene Wenger verliert mit Arsenal gegen Bournemouth

Crédit: Eurosport

Arsenal est-il devenu un club "banal" de Premier League ?

  • Par Vincent Guiraud
Actuellement 6e de Premier League, défait pour la sixième fois de la saison ce weekend sur la pelouse de Bournemouth, Arsenal traverse une période compliquée. Les Gunners ont remporté seulement deux de leurs neuf derniers matchs de PL. Pour une équipe de son standing le bilan est beaucoup trop faible. Mais tout n'est pas à jeter pour les hommes d'Arsène Wenger.
Déjà car ils pointent "seulement" à huit points de la deuxième place (United, 2e, Liverpool, 3e et Chelsea 4e comptent tous 47 points) et donc d'une place directement qualificative pour la prochaine Ligue des champions. Deux victoires des Gunners, combinées avec une contre performance de l'un de ses concurrents signeraient le retour d'Arsenal dans le Top 4 de Premier League.
Et si l'année dernière les Canonniers avaient laissé échapper le ticket pour la C1, ils n'avaient plus manqué la grande messe du foot européen depuis 20 ans. La manquer une deuxième année de suite marquerait un sérieux coup d'arrêt pour la bande à Wenger. Mais Arsenal n'en est pas encore là et il lui reste encore 15 journées pour inverser la tendance et montrer qu'il reste un club majeur dans ce championnat autoproclamé meilleur championnat du monde.
  • Par Glenn Ceillier
Etant donné son passé, son histoire ou encore ses titres, Arsenal ne sera jamais un club "banal" de Premier League. Mais plus les années passent, plus les Gunners rentrent dans le rang. Ce n'est pas juste une impression. C'est un constat qui s'impose saison après saison. Le club londonien n'arrive plus à lutter avec les meilleures équipes du Royaume.
Arsenal n'est jamais vraiment largué. Mais il accumule les déceptions en championnat. Lors de cet exercice, l'équipe d'Arsène Wenger compte ainsi déjà huit points de retard sur le podium. La Ligue des champions, qui a déjà fait défaut aux Gunners cette saison, s'éloigne. Et ça ne surprend pas grand monde. Bien sûr, le club se porte très bien sur le plan financier. Mais il n'arrive plus à attirer les meilleurs éléments. Ses stars sont aussi désireuses de changer d'air. Au fil du temps, l'image d'Arsenal est donc en train d'évoluer. Au grand dam de ses supporters.
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