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Real Madrid: José Mourinho sous pression après la défaite à Malaga (3-2)

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 23/12/2012 à 19:28 GMT+1

Soirée agitée pour José Mourinho samedi. Après avoir écarté Iker Casillas, son Real a subi une nouvelle défaite (3-2 à Malaga). Sa position se fragilise encore un peu plus.

José Mourinho en rueda de prensa previa al partido ante el Málaga

Crédit: Eurosport

Le Real Madrid a perdu. Cette saison, c’est à peine une information. Les Merengue ont subi à Malaga leur quatrième défaite en 17 journées. Mais ce qui aurait pu n’être qu’un accroc de plus est passé complètement au second plan. Car si le Real a encore vacillé, la terre a franchement tremblé dans la Casa Blanca avec la décision de José Mourinho de laisser Iker Casillas sur le banc. Le gardien de but espagnol, figure emblématique s’il en est, a passé la soirée engoncé dans son manteau, le visage fermé, quand il n’était pas enfoui dans ses mains, comme sur l’ouverture du score d’Isco pour Malaga. Evidemment, en débarquant en conférence de presse, Mourinho a subi le feu des questions de médias chauffés tout autant par "l’affaire Casillas" que par le revers du Real.
Mourinho s’y était préparé. Il assume. Sans sourciller. "A mon avis, Adan est meilleur qu’Iker, assure-t-il. C’est l’entraineur qui décide et le seul avis qui compte est celui de mes assistants." Pas d’abus de pouvoir, pas de règlement de compte, pas de conflit de personnes. Simplement le choix d’un entraineur estimant qu’un joueur est meilleur qu’un autre. Casillas n’avait plus été écarté par un entraîneur du Real en Liga depuis plus de dix ans. Mais Mourinho est vraiment spécial. "C’est une décision technique, a-t-il poursuivi, rien d’autre. Purement technique. La décision d’un entraineur qui dispose de joueurs et qui fait des choix. Vous pouvez inventer des histoires si vous le voulez, mais ce n’est rien de plus qu’une décision technique."
"Non, je n’ai pas peur"
L’ancien manager de Chelsea et de l’Inter réduit donc Casillas à un simple joueur parmi d’autres, comme si de rien n’était. Mais il peut difficilement feindre qu’en plaçant un Casillas sur le banc, il s’attaque à un symbole. Par conséquent, il prend un risque. Avec la défaite en prime, sa situation parait plus fragilisée qu’elle ne l’était samedi matin. Pour autant, il ne se préoccupe pas de sa situation : "Je n’ai jamais pensé à démissionner. Ni avant, ni pendant, ni après le match. Est-ce que j’ai peur pour ma position? Non, je n’ai pas peur. Mais je ne suis pas un enfant. Les entraineurs savent que le football n’a pas de mémoire. Seul compte que ce que vous venez de faire aujourd’hui." Une dernière phrase qui pourrait être celle d’un entraineur démis de ses fonctions. Mourinho se préparerait-il au pire ?
Après ce nouvel échec, le Portugais a tenu à saluer le comportement de ceux qui étaient sur le terrain. "Ça fait toujours mal de perdre mais c’est encore plus vrai quand vous avez tout donné, a confié le Special One. J’ai dit aux joueurs qu’ils pouvaient être tristes mais fiers de ce qu’ils avaient fait." Mourinho affiche donc son soutien à ses joueurs. L’inverse est-il toujours vrai ? "Si je sentais que les joueurs ne voulaient plus se battre, je suis trop honnête pour continuer à mener une bataille perdue d’avance. Mais ils ont joué pour gagner aujourd’hui. Ils veulent se battre." Mourinho n’est donc pas encore lâché par ses joueurs. Et ses dirigeants dans tout ça ?
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