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"Madrid reste Madrid"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/12/2011 à 11:56 GMT+1

Samedi, le FC Barcelone s'est joué du Real (1-3) et a pris les commandes de la Liga. Pris à la gorge d'entrée, le Barça n'a jamais paniqué et, sans être génial, a récité ses gammes. Cela a suffi. Mais Guardiola ne crie pas victoire : "Madrid reste Madrid" et la ligne d'arrivée est encore trop loin.

Liga 2011/2012 Real Madrid Barcelona Guardiola Mourinho

Crédit: AFP

On a connu José Mourinho plus fin et un brin plus inspiré au moment de livrer son analyse d'une rencontre. Mais à chaud et après une huitième défaite face à l'équipe qui est devenue avec le temps et par la force des choses sa bête noire, l'entraîneur du Real Madrid n'a trouvé rien de mieux que de s'en prendre à la bonne étoile qui trône au-dessus des têtes barcelonaises. "Le foot est un jeu. Dans tous les jeux, ce sont des détails qui font la différence et la chance est un facteur. (...) Leur deuxième but ne doit rien au talent ou à une erreur, ce n'est que de la chance. Ils ont pris l'ascendant psychologique et ont été encore plus tranquilles après le 3e but. On aurait pu revenir à 3-2 sans la parade du gardien sur Kaka, mais ce n'était pas une parade, c'était de la chance", a-t-il regretté en conférence de presse. Avant de conclure et d'en remettre une couche : "Sans remettre en cause le mérite de Barcelone, je pense que la chance a fait la différence."
N'en déplaise à Mourinho, plus que la chance, c'est la patience et l'expérience qui ont permis au FC Barcelone de venir une nouvelle fois à bout du Real Madrid (1-3), lors de la 16e journée du Championnat d'Espagne. Menés au score en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, bousculés par un Real Madrid mort de faim durant une entame à couper le souffle, les champions d'Europe n'ont pas perdu le fil. Et attendu que l'orage cesse. "Sur les dix, quinze premières minutes du match, il faut féliciter le Real Madrid. Que l'on soit 3, 4 ou 5 derrière, cela revenait au même. Le Real se serait quand même procuré des occasions, a concédé Pep Guardiola. Mais nous savions que nous en aurions aussi."
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Cesc Fábregas Fabio Coentrao Madrid Barcelona Liga 2011

Crédit: Eurosport

"Madrid reste Madrid"
L'ancien capitaine du Barça ne s'est pas trompé. Les occasions sont venues. Les buts aussi. Parce que le FC Barcelone, fort de ce qu'il est depuis bientôt quatre ans, n'a pas bougé d'un iota et s'est accroché à ses principes. Sans réaliser la prestation de la décennie, les Catalans ont plié un Real Madrid qui avait tout donné, mentalement comme physiquement, lors de l'entame. "Le match n'a pas été parfait. Nous avons perdu des ballons au milieu, souvent bêtement. Mais il faut faire un grand match pour gagner ici, et c'est ce que nous avons fait", s'est réjoui Guardiola.
"Après le but de Benzema, on a eu une bonne réaction, cela nous a fait rentrer dans le match. On risquait de se faire contrer, encore plus face à une équipe comme le Real, mais nous avons fait face et on a joué comme on sait le faire, en attaquant", a apprécié le coach barcelonais qui ne saurait en demander plus à ses joueurs. Sinon de garder les pieds sur terre. "Il restait 69 points à distribuer avant ce match. Et Madrid reste Madrid. S'ils gagnent à Séville ils seront en tête. Mais on ne regarde pas le classement, Il n'y a aucun intérêt à être devant en novembre ou décembre, il faut jouer jusqu'au bout et on verra qui sera champion." Et au final, la chance n'y sera sans doute pas pour grand chose.
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Xavi celebración Real Madrid-Barcelona Clásico

Crédit: EFE

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