Barcelone s'incline 1-0 sur la pelouse de Valladolid et manque l'occasion de passer en tête

Les temps sont décidément très durs pour le FC Barcelone. La semaine où Carles Puyol annonce son départ en fin de saison, le club catalan a concédé une défaite en Liga sur la pelouse de Valladolid (1-0). Une bien mauvaise opération pour les hommes de Tata Martino : ils enregistrent leur deuxième revers en trois matches de championnat et leur quatrième de la saison en Liga. Ils offrent surtout l'opportunité au Real Madrid, qui reçoit Levante dimanche, de prendre le large. Et l'Atletico, leader après sa victoire à Vigo (0-2), en a déjà profité pour reléguer les Barcelonais au troisième rang, un point derrière les deux clubs de Madrid.

Ce samedi après-midi n'est déjà pas loin d'être désastreux pour le Barça avant de recevoir mercredi Manchester City pour valider son billet pour les quarts de finale de la Ligue des champions (succès 2-0 à l'aller). Surtout que ce match n'a fait que confirmer l'impression laissée par certaines sorties ces dernières semaines. Samedi, les Blaugrana ont été incapables de faire la différence. Lionel Messi a manqué de tranchant. Neymar, auteur d'un triplé avec le Brésil cette semaine, a, lui, été transparent. Et collectivement, ce n'était pas ça non plus, comme en témoigne le déchet inhabituel entrevu dans le jeu de passe barcelonais.

Alors bien sûr, l'usure des déplacements avec leurs sélections peut être une explication à la mauvaise prestation de certains Barcelonais. L'absence d'Andres Iniesta, resté à Barcelone pour des problèmes personnels, aussi. Certes, Valladolid s'est également offert ces trois points grâce à un but un peu chanceux de Fauso Rossi, après plusieurs contres dans la défense catalane (1-0, 17e). Mais les Blaugrana ont manqué de créativité devant et de rythme. Ce n'est pas la première fois que l'on fait ce constat avec le Barça ces dernières semaines. Or, il y a quelques temps, le FC Barcelone, même dans un jour sans, finissait toujours par trouver la faille grâce au génie de ses joueurs, surtout face au 17e de la Liga. Ce n'est plus le cas. Aujourd'hui, il affiche ses carences. Et ça se paye cash. Valladolid peut en témoigner. Au grand bonheur du Real et de l'Atletico.