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Liga : Idéalement positionné, le Real Madrid est loin d'avoir course gagnée

Pierre-Alexandre Conte

Mis à jour 14/05/2017 à 11:23 GMT+2

LIGA - Alors qu'il ne lui reste que trois matches à disputer en championnat, le Real Madrid a son destin entre les mains. En prenant sept points contre Séville, le Celta Vigo et Malaga, il serait assuré d'être sacré champion. Mais le programme s'annonce plus corsé qu'il n'y paraît. Pour le Barça, seul rival dans la course au titre, la route semble en revanche nettement plus dégagée.

Cristiano Ronaldo (Real Madrid)

Crédit: Getty Images

Trois matches en sept jours. Tel est le programme qui attend le Real Madrid à partir de dimanche. Une simple ligne droite pour les supporters et le président du club, Florentino Pérez, qui attendent de la bande à Zinédine Zidane qu'elle remporte un premier titre de champion d'Espagne depuis 2012. Un virage sinueux pour les joueurs et leur entraîneur, qui recevront le FC Séville, avant de se déplacer deux fois, à Vigo puis Malaga.
Dans l'absolu, les Merengue ont toutes les raisons d'y croire, dans la mesure où ils ont leur destin entre les mains, grâce au match en retard dont ils disposent par rapport au Barça, unique adversaire restant dans la course au titre. En prenant sept points, ils seront assurés d'être sacrés pour la 33e fois de leur histoire. Une situation en apparence idéale.
Mais depuis la défaite à domicile dans le Clasico fin avril (2-3), tout faux pas est interdit pour les Madrilènes car le Barça possède une meilleure différence de buts particulière. Or, c'est cette dernière qui permet en Liga, de départager les équipes en cas d'égalité de points. C'est d'ailleurs pour cela que les Blaugrana sont actuellement leaders, alors que les deux clubs possèdent 84 unités au compteur.

Séville en apéritif

Pour débuter sa périlleuse semaine, le Real Madrid recevra dimanche le Séville FC de Jorge Sampaoli. L'adversaire le plus relevé des trois présents sur la route des Merengue. Les pensionnaires de Sánchez Pizjuán sont quasiment assurés de terminer quatrièmes et de se qualifier ainsi pour les barrages de la Ligue des champions. Il ne leur manque qu'un point vis-à-vis de leur poursuivant, Villarreal. Et ils reçoivent, lors de la dernière levée du championnat, Osasuna, bon dernier et relégué depuis plusieurs semaines.
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Le match face au Real Madrid conserve toutefois un (tout petit) enjeu, car les partenaires de Steven N'Zonzi peuvent encore disputer à l'Atlético la troisième place, directement qualificative pour la C1, les Colchoneros pointant à cinq longueurs. Mais pour cela, il faudra à la fois que ces derniers chutent deux fois et gagner face au Real Madrid.
Ce que Séville a déjà fait cette saison en Liga, à l'occasion de la 18e journée, mi-janvier (2-1). Ils avaient alors infligé aux hommes de Zidane leur première défaite de la saison. Et mis fin par la même occasion à la formidable série des Madrilènes, qui restaient sur 40 rencontres sans revers. Certes, les Andalous restent sur un match nul et une défaite en championnat. Mais rien ne dit qu'ils ne pourront pas rééditer leur performance du match aller. Etant donné la qualité de leur effectif, ils en ont en tout cas clairement les moyens.

Le Celta Vigo et Malaga, deux sérieux clients

Après Séville, les Merengue termineront par deux déplacements difficiles chez des formations qui n'ont plus rien à jouer au classement. Le premier d'entre eux à Vigo pour défier le Celta, qui vient d'être éliminé en demi-finale de Ligue Europa (0-1, 1-1) après avoir causé bien des frayeurs à Manchester United. La formation galicienne fait partie des quelque rares équipes à avoir embêté le Real Madrid cette saison. C'était en janvier, lors des quarts de finale de la Coupe du Roi. Les joueurs d'Eduardo Berizzo avaient mis un terme au parcours de la Maison Blanche dans la compétition, en s'imposant notamment à Santiago Bernabeu (1-2, 2-2).
Contrairement à Séville et Vigo, Malaga n'a, pour sa part, pas battu les Madrilènes cette saison. Le seul affrontement de la saison s'est soldé par une défaite dans la capitale espagnole (2-1). Le match a toutefois été disputé. Mais au-delà de ce dernier, c'est surtout la forme actuelle du club entraîné par Michel qui a de quoi inquiéter Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers. Le onzième du classement a remporté six de ses sept derniers matches, en disposant au passage du Barça (2-0), de Valence (2-0), du Séville FC (4-2) et du Celta Vigo (3-0). Rien que ça. Ce qui a d'ailleurs permis à l'ancien coach de l'OM d'être nommé "entraîneur du mois d'avril" en Liga.

Le Barça dans un fauteuil

Le titre est donc loin d'être gagné pour le Real Madrid. Idem pour les Blaugrana, répliqueront les plus pragmatiques. Certes, mais les deux dernières journées s'annoncent nettement plus aisées à négocier pour le FC Barcelone. Ni le déplacement à Las Palmas dimanche ni la réception d'Eibar, le week-end prochain, n'ont de quoi altérer l'optimisme des supporters du fossoyeur du PSG en Ligue des champions.
Le club des Îles Canaries n'a gagné qu'un seul de ses huit derniers matches et a été balayé par les Catalans à l'aller (5-0). La formation basque, qui a connu le même sort en championnat (0-4), n'est pas non plus dans une forme étincelante.
La troupe de Luis Enrique observera donc avec attention les performances de son rival. Car elle sait, au fond, qu'une chute du club le plus titré du football espagnol pendant le sprint final n'est pas à exclure.
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Lionel Messi buteur pour le FC Barcelone contre Las Palmas en Liga le 14 janvier 2017

Crédit: AFP

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